Archives pour la catégorie Actualité

La sécurité au boulot, c’est le minimum !

Après une nouvelle agression d’un chauffeur de bus, les travailleurs du TEC ont débrayé spontanément dans toute la province du Hainaut. Les agressions se sont enchaînées ces derniers mois et les chauffeurs en ont ras-le-bol. Désormais, à chaque nouvelle agression, ils ont décidé de faire grève le lendemain pour témoigner leur soutien au collègue agressé et exiger plus de moyens pour garantir leur sécurité. Les travailleurs ont mille fois raison de ne pas vouloir rouler la boule au ventre. La direction est prévenue : si les bus sont à l’arrêt, c’est uniquement en raison de sa cupidité !

La chasse aux pauvres, une discipline olympique non officielle mais universelle

Depuis un an, et de plus en plus intensément au fur et à mesure que s’approche la date de début des jeux olympiques, la ville de Paris fait place nette pour les touristes de luxe et les caméras. Des expulsions de squats, bidonvilles et campements informels ont jeté plus de 12 000 personnes à la rue. Même les jeunes des quartiers sont priés de ne pas se montrer. Les associations de Seine-Saint-Denis ont reçu le message que leurs activités d’été ne seraient subventionnées que si elles se déroulaient en dehors du département. Les riches pourront ainsi festoyer entre eux sans être incommodés par la réalité sociale. La France se trouve en pole position pour la médaille d’or de l’hypocrisie.

Le ruissellement… de la misère

Près d’une pension alimentaire sur deux n’est pas versée régulièrement ou même pas du tout. Pour de nombreuses familles monoparentales, ce revenu est pourtant une question de survie. Plus le temps passe et plus la situation s’aggrave. Le Secal, l’organisme chargé de faire des avances à ceux et surtout celles qui n’ont pas reçu leur pension alimentaire, verse deux fois plus d’avances qu’il y a vingt ans ! Les classes populaires s’appauvrissent continuellement. Il est de plus en plus dur pour les uns de vivre sans pensions alimentaires, et pour les autres de les verser.

Pour Lineas, c’est toi qui casques

La Flandre et la Wallonie vont renflouer de 46 millions d’euros l’entreprise de fret ferroviaire Lineas. La société était une filiale de la SNCB avant d’être cédée à un fonds d’investissement français. Comme les actionnaires refusent de réinjecter des fonds, c’est l’État et les régions qui courent à leur chevet. L’excuse est toute trouvée : le transport de fret ferroviaire est stratégique pour le secteur pétrochimique du port d’Anvers, il faut éviter sa faillite. Mais au lieu de prendre à ces capitalistes leurs profits passés, ce sont encore les travailleurs qui vont devoir casquer.

Engie, l’énergéticien sans gêne

Engie réclame à l’État belge 600 millions supplémentaires pour le démantèlement de ses centrales nucléaires. Le prétexte est bidon : la prolongation de deux réacteurs pour dix ans augmenterait le coût du démantèlement. Après avoir encaissé les milliards grâce à des réacteurs amortis depuis longtemps, l’entreprise ne manque pas de culot. Mais elle aurait tort de se gêner : les politiciens sont toujours aux petits soins pour chouchouter le capital. Et si ça creuse un peu plus le déficit, c’est encore à nous les travailleurs qu’on réclamera de combler le trou.

Enfer carcéral, vice du capital

Les prisons belges restent parmi les plus surpeuplées d’Europe. Elles ont aussi l’un des taux de suicide les plus élevés : 14 détenus sur 10 000 ! Condamné à multiples reprises, l’État doit 24 millions d’euros de réparations qu’il refuse de payer. Il a en revanche beaucoup moins de mal à remplir les poches du consortium privé à la tête de la nouvelle prison d’Haren. S’attaquer aux causes de la délinquance dans cette société d’injustices, c’est le cadet de ses soucis. Enfermer à tour de bras pour satisfaire l’appât du gain de quelques margoulins, voilà leur démocratie.

Quand une vérité dérange…

Pour masquer leur complicité à l’égard des atrocités du gouvernement israélien, les dirigeants américains cherchent tout simplement à les nier. Piétinant l’avis unanime de leurs propres experts, ils ont falsifié un rapport prouvant qu’Israël empêchait délibérément les livraisons de nourriture et de médicaments à Gaza. Derrière leurs postures et leurs fausses réprimandes, ils cherchent surtout à continuer à livrer leurs armes, pour le profit de leurs industriels et de leur allié israélien.

Trop pauvres pour se soigner

Parmi les travailleurs les plus pauvres, deux sur trois ont dû reporter ou renoncer à une consultation médicale ou à un médicament en 2023, car ils n’avaient pas les moyens de les payer. Ce n’est pas une fatalité que les soins de santé ne soient pas accessibles à tous. C’est la conséquence de l’appauvrissement général des travailleurs et c’est une question de choix politiques. Plutôt que de fabriquer des armes de destruction massive, les soins pourraient être gratuits pour tous.

Grand ou petit… un patron ça cherche le profit

Chez Delhaize, les paroles rassurantes du temps de la reprise sont bien loin. L’enregistrement audio du repreneur des Delhaize Karreveld et Théodor à Bruxelles s’adressant avec agressivité et mépris aux travailleurs n’en est qu’un exemple. Pour rembourser loyers, charges, emprunts, salaires et redevances à Delhaize, ces petits patrons vont chercher de quoi payer dans les poches des clients… et surtout dans celles des employés. Ces enregistrements ne concernent que deux Delhaize mais les témoignages des travailleurs viennent de partout : pressions sur les salaires, les horaires, les jours d’ouverture, les cadences… La direction du groupe Delhaize, bien contente de continuer à gaver ses actionnaires sans devoir se charger de tondre les travailleurs elle-même, fait semblant de ne rien voir. Les travailleurs de Delhaize n’ont pas à subir la loi du profit. Grands ou petits, les patrons sont leurs ennemis.

La pognon d’abord, la qualité après

Pour réaliser ses économies, la direction de la Stib a diminué les fréquences. On l’a bien senti passer ! Les temps de régulation sont réduits, les breaks aussi. C’est l’essuie-glace entre les terminus ! Les temps de parcours ont été rognés et le retard est devenu structurel. La ponctualité et la qualité des transports, c’est bien le cadet des soucis de la direction générale. Ce qui compte pour elle, c’est uniquement le pognon qu’elle économise.