Archives pour la catégorie Bulletins

Crise Covid : l’opacité la plus totale

Encore deux cas de Covid-19 dans les ateliers à Haren… Aucune mesure n’a été prise. Aucun dépistage supplémentaire, aucune quarantaine pour les collègues qui ont été en contact avec eux. La direction continue à considérer notre santé comme quantité négligeable… En limitant la communication au minimum sur les cas, elle cache sciemment l’ampleur du problème et continue à tous nous mettre en danger.

Un faux problème

La ministre de la mobilité flamande a annoncé vouloir supprimer les annonces en français dans les véhicules de la Stib lorsqu’ils roulent en région flamande. Elle surfe ainsi sur un nationalisme flamand nauséabond qui n’a pour autre but que de diviser les travailleurs.

Grève du 29 mars : petit débriefing

A la Stib, la grève a été bien suivie. 75% de chauffeurs de bus ne roulaient pas, 65% chez les trams. Au métro, seule une ligne circulait. Dans certains ateliers, on est descendu à près de 20% des effectifs. Il y a eu un piquet à Delta mais il en aurait fallu partout, avec des actions, pour qu’il y ait une chance qu’une suite s’impose. Or, tôt ou tard, il va bien falloir prendre notre sort en mains.

La grève des ateliers est dans l’air

La direction de la Stib prépare une grande réorganisation des ateliers bus et on sait que ça ne va pas être bon pour les travailleurs. Elle a déjà fait savoir qu’elle muterait de nombreux mécaniciens, ce qui aura comme conséquence d’augmenter la charge de travail de tous. Il faut engager et puis c’est tout. Il est grand temps qu’on diminue la charge de travail de tout le monde. La colère couve dans les ateliers et la grève pourrait bientôt être à l’ordre du jour…

La morale du patron, ce n’est pas la nôtre

Onze travailleurs de la Stib ont été virés pour avoir filouté le système de pointage. C’est clair qu’on a tous besoin de congés payés supplémentaires… Mais se tirer des flûtes comme ça, c’est désorganiser le travail et mettre à mal la solidarité entre nous.

Le licenciement, on est contre parce que tout travailleur a besoin d’un salaire pour vivre.

Et en plus, l’avis du patron, on s’en fiche parce qu’il se moque bien de nos conditions de travail. Ce qui lui importe le plus, c’est que personne n’échappe à son système de pointage.

Big brother : la chasse aux fraudes

La Stib a développé un algorithme permettant de repérer les fraudeurs qui se collent aux navetteurs aux portiques de métro. Voilà du temps, de l’argent et de la technique qui auraient pu être utilisés pour bien d’autres choses, comme améliorer les planchettes par exemple ! Par ailleurs, la chasse aux mauvais payeurs est une injustice. Il serait tout à fait possible de financer des transports en commun gratuits.