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Ce n’est pas mieux ailleurs

Le permanent de la CGSP s’est particulièrement distingué comme un lécheur de botte de patrons. Et donc, beaucoup d’affiliés ont changé de syndicat. Bien sûr, c’est compréhensible. Ce n’est pas la première fois que ça arrive et ce ne sera certainement pas la dernière. 

Le problème, c’est que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Car les 3 bureaucraties syndicales, c’est chou vert et vert chou. 

Au contraire, il faut secouer le cocotier mais surtout, il faut s’organiser entre nous de manière démocratique et quelle que soit notre affiliation syndicale. Ce sera nous qui déciderons de quand et comment on s’oppose à la direction et plus les permanents. Les syndicats, il ne faut pas les quitter, sauf s’ils nous jettent dehors ! 

Business as usual

Lorsqu’en mai, beaucoup d’entre nous ont refusé de bosser et de faire usage de leur droit de retrait, la direction nous a immédiatement pointés en absence illégale. On n’en attendait pas moins de sa part. 

Côté direction syndicale, c’était aussi ‘business as usual’. Les permanents ont fait passer nos revendications à la trappe et ils ont fait ‘oui-oui’ devant la direction. C’est tout juste s’ils n’ont pas proposé de faire eux-mêmes la chasse aux meneurs. C’est comme ça qu’ils appellent ceux qui ne restent pas dans le rang !  

Camarades, on ne le dira jamais assez. Quand on part à la bataille, il faut qu’on s’organise nous-mêmes, qu’on décide de manière démocratique par un vote quand on démarre et quand on s’arrête. Sinon, ça finit en eau de boudin et c’est bien dommage. 

Rotdjû !

Il y a toujours trop peu de passagers qui ne portent pas de masque ou alors sur leur menton. L’originalité ne  manque pas. On voit bien parfois le service contrôle sur les lignes. Mais c’est franchement totalement insuffisant. 

Que la direction mette des multi-modaux aux arrêts ou qu’elle augmente les équipes de contrôle. Bref, qu’elle se débrouille et qu’elle se grouille. 

Cette crasse est encore là

 Un chauffeur de delta est décédé du Covid le 25 mai. Il y a un chauffeur de Haren qui est dans le coma. D’autres sont contaminés à Petite Ile. Et c’est sans compter évidemment tous ceux dont on ne sait rien. Donc, oui, l’épidémie ne fait pas encore partie du passé ! Alors Meuh Meuh, arrête de nous pousser dans le dos ! 

La grosse embrouille.

Ce qu’on avait demandé en ne reprenant pas le travail en mai, c’est une cabine isolée, parce que c’est le meilleur moyen de se protéger et que nous n’aurions plus été obligés de porter un masque. (Pendant 8h, on sait tous que c’est la galère). 

La direction ne nous oblige plus à le porter (merci, c’est trop gentil) mais elle n’a pas donné la cabine isolée ! 

Meuh Meuh s’est pris pour Maggie de Blok : « Les masques ça ne sert à rien, d’ailleurs c’est un expert qui le dit ». Et s’il n’y a pas besoin de masque, il n’y a pas besoin de cabine, pas vrai ? 

Résultat des discussions direction/permanents : 0 pour les chauffeurs. 

La sécurité sanitaire est insuffisante

Il y a encore entre 70 et 75% d’absents chez les mécanos de Haren. Et c’est bien normal ! Les conditions de travail sont encore loin d’être adaptées à ce que la crise sanitaire nécessite. Les masques sont donnés au compte-gouttes (essentiellement pour le dépannage sur le réseau), les premiers kits de protection viennent seulement d’arriver et on travaille toujours dans un endroit confiné sur des bus qui sont potentiellement contaminés. Ils sont peut-être désinfectés mais il nous faut des protections adaptée pour travailler dessus.

Malgré ça, il y a encore 25% de mécaniciens au dépôt. Faut pas chercher midi à quatorze heures, ce sont les plus jeunes qui craignent pour leur place.

Il est intolérable qu’on prenne ainsi des risques au travail ! Les surveillants et autres VP sont bien planqués eux. Nous, on est en première ligne et on doit être protégés !

Stib: Les travailleurs âgés menacés

La direction a refusé de dispenser de service les tra-vailleurs de plus de 55 ans. Ils sont pourtant beaucoup plus à risque face au coronavirus.
La direction leur suggère hypocritement de se mettre en maladie. Évidemment, cela lui coûte moins cher. C’est écœurant de penser qu’elle essaie de faire des économies dans une telle situation ! Les salariés ne sont pas responsables de l’épidémie, leur salaire doit être ga-ranti.