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Voter pour le camp des travailleurs

Selon une étude de la KUL, 72% des places éligibles sur les listes des grands partis sont réservées à des pro-fessionnels de la politique. Et seulement 1,5% des places sont occupées par des ouvriers ! Tout ceci est assez peu surprenant, puisque les partis de gouvernements font une politique au service du patronat et de la bourgeoi-sie.
Pour la première fois, La Lutte va présenter une liste aux élections, une liste avec des candidats issus du monde du travail qui ne sont pas des politiciens professionnels.
Demande notre programme aux camarades.

Capitalisme: inégalités mondialisées

L’organisation humanitaire britannique Oxfam vient de publier un rapport dans lequel elle dénonce le fait qu’avant la crise de 2008, la moitié des richesses mondiales étaient déjà détenues par les 2 % les plus riches de la population, et qu’à présent 1 % détient 46 % des richesses.
Alors que, du côté des travailleurs, on compte, selon les chiffres officiels (forcément sous-estimés), 202 millions de chômeurs, Oxfam évalue à 110 trillions (110 mille milliards) de dollars la fortune des 1 % les plus riches de la planète.
Ces chiffres astronomiques sont autant de raisons de mettre à bas une société aussi inégalitaire. Et d’en construire une autre, plus juste et plus humaine.

Manifestation des accueillantes d’enfants

Ce lundi 3 février, les accueillantes d’enfant ont manifesté à Bruxelles. A Bruxelles et en Wallonie, elles sont 2.500 à travailler 10 heures par jour, sans statut, donc sans aucun droit comme les congés payés ou le droit au chômage, et pour gagner une misère qui n’est même pas un salaire mais un « défraiement » de 18 euros par jour par enfant. La demande est énorme vu la pénurie de places dans les crèches, et le gouvernement se désinvestit complètement de l’accueil des plus petits qui est pourtant un service public de base. S’il faudra sans doute plus qu’une manifestation pour obliger le gouvernement à reconnaître les droits fondamentaux de ces travailleuses, ainsi qu’à investir massivement dans les crèches, elles méritent tout notre soutien dans leur lutte !

C’est le capitalisme qui est « impayable »

Un « expert » universitaire a publié un livre qui prétend démontrer que le système de santé belge serait trop cher, « impayable » dit-il. Il va jusqu’à dire qu’il devrait y avoir un plafond de dépense : pas plus de 40000 euros par an pour sauver une vie.
Ce genre d’études n’est pas nouveau. Elles ont servi à justifier des années d’austérité dans la santé. Le résultat, ce sont des hôpitaux mal entretenus, et des médicaments moins remboursés.
Ce monsieur dénonce les « abus » de l’usage des soins. On se demande bien qui abuse : pas ceux qui en auraient besoin en tout cas, car 20% des Belges ont dû renoncer à des soins en 2013 faute d’argent !
Ces moralistes qui viennent dire que les pauvres devraient se serrer la ceinture trouvent par contre tout à fait normal que les riches se vautrent égoïstement dans le luxe. Prendre sur leurs profits permettrait de largement payer des soins de santé de qualité pour tous !

Capitalisme : inégalités mondialisées

L’organisation humanitaire britannique Oxfam vient de publier un rapport dans lequel elle dénonce le fait qu’avant la crise de 2008, la moitié des richesses mondiales étaient déjà détenues par les 2 % les plus riches de la population, et qu’à présent 1 % détient 46 % des richesses.
Alors que, du côté des travailleurs, on compte, selon les chiffres officiels (forcément sous-estimés), 202 millions de chômeurs, Oxfam évalue à 110 trillions (110 mille milliards) de dollars la fortune des 1 % les plus riches de la planète.
Ces chiffres astronomiques sont autant de raisons de mettre à bas une société aussi inégalitaire. Et d’en construire une autre, plus juste et plus humaine.

Aller simple vers l’enfer

Un jeune afghan, qui vivait depuis 7 ans en Belgique, a été renvoyé en Afghanistan par la ministre VLD Maggie de Block. Il va atterrir à Kaboul où vient d’avoir lieu un attentat qui a fait 21 morts, et de manière générale, l’Afghanistan reste un pays en état de guerre civile depuis plus de trente ans. Et on sait bien que les afghans qui reviennent d’Europe sont les plus menacés. Mais cela n’émeut ni la ministre, ni l’Office des étrangers qui jugent qu’il n’aura pas de difficultés pour se réinsérer… C’est évidemment complètement hypocrite et c’est jouer avec la vie des gens. Et Philippe Moureaux du PS en rajoute une couche dans l’hypocrisie en prétendant qu’il faut laisser le temps à De Block de trouver une solution « humaine ». Comme s’il fallait du temps pour ne pas expulser quelqu’un ! Non, la seule solution humaine est d’interdire les expulsions !

Pas d’austérité pour les banquiers

La banque Dexia avait tellement spéculé qu’elle avait dû être sauvée de la faillite et renflouée par les États belge et français en 2008 à un point tel que ces deux États contrôlent plus de 90 % de son capital au-jourd’hui. Il en a coûté 6 milliards d’euros à l’époque, pendant que la banque a supprimé des emplois par milliers. Depuis, les pertes se montent à 20 milliards d’euros supplémentaires qui devront être supportés par les finances publiques.
Malgré ces résultats catastrophiques, les deux gou-vernements actionnaires majoritaires ont récemment décidé d’augmenter de 30 % les salaires de trois des dirigeants de Dexia, qui toucheront plus de 450 000 euros par an !
Quand il s’agit des hauts cadres des banques, il n’est plus question d’économies.

Des économies sur le dos des tout petits!

Chaque année, des dizaines de bébés se retrouvent dans les mains de la justice ou de l’aide à la jeunesse. Mais il y a tellement peu de place libres dans les crèches adaptées que des enfants d’un à deux ans se retrouvent à l’hôpital, parfois pendant des mois ! A Charleroi, par exemple, il y a 4 places pour 70 enfants par an. Dans ce cas, il s’agit des cas extrêmes, quand les enfants sont retirés à leurs parents. Mais le manque de place dans les crèches pose un vrai problème aux familles populaires, notamment aux femmes qui doivent se débrouiller pour faire garder leurs enfants lorsqu’elles travaillent. Cette situation qui dure depuis des années ne préoccupe pas les bourgeois qui nous gouvernent et dont la priorité est au contraire de réduire les budgets publics.

A jeter après emploi

Après les chèques services qui permettent aux nantis de se payer des employés de maison à bon marché et en faisant payer les charges sociales par la collectivi-té, voici venir les « chèques emplois », une invention de la ministre de l’Emploi, Monica de Coninck (SPA). Ainsi, les patrons pourront embaucher des travailleurs non diplômés à 10 euros de l’heure, sans payer de charges, sans engagements. Cela ne fera évidemment que s’ajouter à ces cadeaux au patronat, sous prétexte de créer des emplois ; mais cela ne sert en réalité qu’à réduire le coût du travail pour augmenter les profits. Souvent les emplois créés par ce genre d’aides ne sont que temporaires et replacent des anciens emplois mieux payés qui ont été détruit justement pour profiter du système. Mais en l’occurrence, les patrons ne sont quand même pas contents car ils voudraient pouvoir aussi appliquer le système aux travailleurs qualifiés !