Après avoir été « recommandé », puis « fortement recommandé », le télétravail devient… « la règle » ! Derrière cette nouvelle formule, rien ne change dans les faits. Il appartient, comme avant, à l’employeur de décider du sort de « ses » travailleurs et de l’organisation du travail. En fait, la seule chose « obligatoire » pour le ministre de la Santé et ses congénères, c’est de faire continuer à faire fonctionner les entreprises, essentielles ou non, et sauver les profits. Mais attention, ces messieurs, qui s’aplatissent à plat-ventre devant le patronat, exigent le respect des normes de sécurité dans l’entreprise… Comme si les derniers mois n’avaient pas suffisamment démontré ce que pensent les patrons du bien-être et de la santé des travailleurs !