Une récente sortie du patron de la banque Belfius au sujet de l’horeca n’a pas manqué de faire du bruit. Selon lui, la disparition de milliers de cafés et de restaurants serait un bienfait pour l’économie, puisqu’ils ne sont de toute façon pas assez rentables. La déclaration a au moins le mérite de la franchise. Et ce n’est pas l’indignation hypocrite des politiciens qui y changera quelque chose. Pourtant, après la crise de 2008, c’était Belfius qui était au bord de la faillite et elle avait été rapidement secourue à grands renforts d’argent public, sans devoir sacrifier le moindre de ses profits passés. Les salariés de l’horeca apprécieront que celui même que leur argent a sauvé les jette dans la misère le cœur léger. Ainsi marche le système capitaliste….