Àprès Amsterdam aux Pays-Bas, c’est Essen en Allemagne qui démarre une opération employant des drogués et des alcooliques, souvent sans domicile fixe, pour nettoyer les rues en échange de nourriture, de bière, de tabac et d’une rémunération dérisoire : 1,25 € par heure. Comme en prison, une population sans défense se fait surexploiter sous prétexte de réinsertion sociale. La réalité est que le patronat impose progressivement partout des salaires très bas qui poussent les travailleurs à vivre dans la rue quand ils ne trouvent pas un second emploi pour pouvoir payer leurs factures. Des sans-logis qui deviennent des salariés pauvres et des salariés appauvris perdant leur logis, l’étau de la misère se referme. Il faudra un sursaut de la classe ouvrière pour empêcher la bourgeoisie de nous faire retourner au XIXe siècle !