Pour pouvoir poser en défenseur des classes populaires, le CD&V avait obtenu un accord sur le principe d’une taxation des plus-values lors des négociations budgétaires fédérales. Mais la récente déclaration de politique générale du ministre N-VA des Finances, Johan Van Overtveldt, ne contient aucun engagement à ce sujet. La N-VA défend ouvertement ce que veulent les actionnaires tandis que le CD&V essaye de contenter son aile gauche liée au mouvement ouvrier chrétien flamand. Or, quand bien même une taxe sur les plus-values serait appliquée, l’argent perçu par l’État reviendrait à la bourgeoisie sous forme de baisses d’impôts et de cotisations sociales. En réalité, tous les partis, de la droite à la gauche en passant par le centre, défendent les intérêts des capitalistes. Les coalitions gouvernementales changent mais la politique reste fondamentalement la même : garantir des profits maximum !