Les plans de restructuration se succèdent dans les banques et les assurances. Après ING, Axa ou P&V, c’est le patron de la banque coopérative Crelan qui annonce la suppression de 160 emplois à temps plein sur 4 ans. Il minimise l’impact social en parlant de départs naturels, de sous-traitance, de mobilité interne… Mais ce sont des dizaines de licenciements secs en perspective. Sans compter que la direction va revoir à la baisse les conditions salariales des employés restants. Les justifications sont toujours les mêmes : taux d’intérêt très bas, réglementation bancaire toujours plus coûteuse, taxes bancaires « exorbitantes », digitalisation. En réalité, les actionnaires, les bourgeois capitalistes, veulent toujours plus de profits et n’hésitent pas à plonger les familles des travailleurs dans la pauvreté pour s’enrichir.