Pour accompagner sa stratégie de déconfinement, le gouvernement a lancé il y a peu le « tracing » des personnes infectées. Puisqu’il est toujours incapable de tester massivement la population, il préfère la fliquer. Il a d’abord voulu utiliser une application pour smartphone afin de s’occuper du traçage, mais devant la méfiance légitime de la population, il a temporairement abandonné cette possibilité et a préféré recourir au traçage physique. Ainsi, une armée de 2 000 contractuels se charge de passer des coups de fil aux malades et aux personnes qu’ils ont côtoyé en raflant toutes sortes d’informations personnelles stockées ensuite dans une base de données. Les politiciens assurent, la main sur le cœur ou dans des textes de loi, que ces informations seront utilisées seulement dans le cadre de l’épidémie, en respectant la vie privée de chacun. Mais ces belles paroles et ces bouts de papier ne dupent personne : menteur un jour…