Encore une étude universitaire qui confirme ce que les classes populaires savent depuis toujours. Moins t’as de fric, moins tu réussis tes études car tu dois bosser ! Au final, ces jeunes se retrouvent à chercher un boulot, sans diplôme. Ils se retrouvent avec des milliers d’autres, contraints d’accepter des boulots mal payés et précaires. Au final, la concurrence sur le marché du travail augmente et… les patrons sont contents.
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Migrants naufragés, criminels hauts placés
Ce samedi 7 septembre, deux nouveaux migrants ont disparu au large des côtes de la Manche. Quelques jours plus tôt, au moins douze corps étaient repêchés à la suite d’un naufrage près de Boulogne-sur-Mer. Avant ces drames, 25 migrants avaient déjà perdu la vie dans des conditions identiques depuis janvier. Les passeurs véreux qui profitent de leur misère et jouent ainsi avec leur peau sont certainement à blâmer. Mais les véritables criminels, ce sont tous les dirigeants européens et leurs politiques racistes et démagogiques qui les envoient à la mort¬
Dans une guerre, les travailleurs des deux camps sont toujours perdants
Des manifestations rassemblant plusieurs milliers de personnes ont eu lieu le 2 septembre dans plusieurs grandes villes d’Israël. Les manifestants s’opposent au gouvernement en place, dirigé par Netanyahou, et réclament la fin de la guerre et de vraies négociations qui permettraient de ramener vivants les derniers otages. Une centrale syndicale a décrété le même jour une grève générale, qui a été suivie dans certaines grandes villes, pour appuyer ces revendications. Mais, saisi en urgence par un ministre du gouvernement, le tribunal du travail a décrété cette grève illégale, au prétexte que les revendications n’étaient pas d’ordre “économique”. Les travailleurs israéliens sont, eux aussi, les victimes de ce gouvernement et de la guerre coloniale qu’il mène sans fin à Gaza.
La vie chère, le secret de leurs affaires !
Si l’inflation alimentaire s’est stabilisée en août, les courses restent toujours aussi chères. En deux ans, le prix du panier a augmenté de 27 % alors que les salaires n’ont été indexés que de 16 %. Et le prochain gouvernement voudrait encore accroître la TVA ! Les travailleurs ont de plus en plus de mal à se nourrir correctement. Quant aux petits producteurs, ils peinent toujours à joindre les deux bouts. Les multinationales de l’agroalimentaire continuent de se gaver grâce à leurs spéculations et au secret des affaires. Il est plus que temps qu’on y fourre notre nez !
Des profs encore plus précaires
Le nouveau gouvernement MR-Les Engagés de la Fédération Wallonie-Bruxelles veut en finir avec la nomination des enseignants. En échange, il leur propose un contrat à durée indéterminée qui rimera avec plus de précarité et d’exploitation. Déjà que le métier n’attire plus les jeunes et que les études pour être profs ont été rallongées. Avec la suppression des nominations, la pénurie et la démotivation des instituteurs n’iront qu’en s’accroissant. Et dans un système scolaire qui est déjà des plus inégalitaires, les classes populaires en paieront encore une fois le prix.
Grève aux TEC
Mercredi 4 septembre, les chauffeurs de bus des régions de Mons et du Centre étaient en grève. La veille au soir, un chauffeur a été agressé par un passager pendant son service. Les agressions sont si fréquentes – 15 par jour déclarées en Belgique – pour les travailleurs des transports en commun, qu’on ne peut plus parler d’accidents ou d’imprévus. Cette violence, tous les chauffeurs la vivent au quotidien. Il faut exiger de la direction des mesures qui nous permettent de nous sentir en sécurité quand on travaille. A commencer par être beaucoup plus nombreux. Car c’est au détriment de notre santé que les directions font des économies !
Ça suffit comme ça !
Ce sont des millions d’euros d’économies que la direction de la Stib a fait sur le dos des salariés ! Moins de temps de régulation, moins de breaks. Les dépôts atteignent des records d’absence. Et pendant ce temps, les directeurs se félicitent. Dans leurs bureaux, ils ne la ressentent pas la fatigue, le dos qui fait mal, le stress au travail permanent. C’est nous qui faisons rouler les bus toute la journée, réparons les trams, entretenons les métros. C’est sur notre dos qu’ils font leurs économies, jusqu’à nous en rendre malades. Et pour enfoncer le clou, la hiérarchie nous refuse encore nos jours de congé. Ça suffit comme ça ! Non aux économies, il faut refinancer et embaucher.
Les vrais responsables du déficit
Le Bureau du plan vient de présenter ses chiffres : le déficit public s’élève actuellement à 31 milliards d’euros et risque de grimper à 40 milliards d’ici 2029. Pour l’un des économistes du Bureau, il n’y a pas de doute, les pensions et les soins de santé sont les principaux responsables du déficit. C’est à croire que ses statistiques l’ont rendu complètement aveugle ! La situation des travailleurs et des patients dans les soins de santé ne cesse de se dégrader. Quant aux allocations de pension, versées après une vie à trimer, elles sont loin d’être suffisantes. Et si l’économiste louchait plutôt du côté des milliards qui sont offerts chaque année aux grands patrons, aux fortunes que les riches déplacent dans les paradis fiscaux ou aux sommes que l’Etat balance aux industriels de l’armement. Ceux qui creusent le déficit, ce sont les capitalistes et les gouvernements à leur botte ! Mais, comme on dit : il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Un massacre de plus à Gaza
À Gaza, un nouveau raid de l’armée israélienne a tourné au carnage. Les tirs d’artilleries et d’hélicoptères sur un camp de réfugiés bondé ont fait au moins 274 morts et plus de 700 blessés. Le gouvernement israélien justifie l’opération par la libération de quatre otages enlevés par le Hamas. Un prétexte sordide pour continuer à massacrer une population civile palestinienne enfermée sur une mince bande de terre de 360 kilomètres carrés ! Pour ces massacreurs, la vie humaine n’a que peu de valeurs, qu’elle soit palestinienne ou israélienne.
It’s raining Money
Les actionnaires de Tesla viennent d’approuver une nouvelle fois par un vote l’énorme rémunération qu’a réclamée son PDG Elon Musk : 56 milliards de dollars sur 10 ans. Ce sont des sommes qui ne sont délirantes que pour nous, habitués à penser que l’argent sert à vivre, à se loger, se nourrir, et se soigner. Combien d’emplois pourrait-on créer avec cette somme astronomique ? Ce n’est évidemment pas la préoccupation des actionnaires de Tesla qui ont été eux aussi copieusement arrosés par les bénéfices de l’entreprise ces dernières années.