Archives pour la catégorie Actualité

Gaza : impérialisme prédateur, gendarme affameur

Alors que la première phase de la trêve – déjà bien relative – de la guerre à Gaza s’est achevée, Israël s’est empressé de dynamiter tout espoir de cessation du conflit. Ce 2 mars, Netanyahou a annoncé la suspension de toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza, ce qui revient à affamer sa population. Et ce ne sont pas les Etats-Unis qui vont arrêter leur gendarme régional. Trump vient d’approuver un nouveau crédit militaire de 4 milliards de dollars. Entre massacres et déportations, le calvaire des Palestiniens n’est pas près de s’achever.

Non à l’embrigadement de la jeunesse !

Francken vient d’annoncer qu’il paierait 2000 euros net par mois les jeunes de 18 ans qui rejoindraient son service militaire volontaire d’un an. Plutôt qu’un meilleur enseignement, le gouvernement préfère leur offrir un treillis et l’abrutissement de la caserne. Le service n’a pas pour but de les aider à réfléchir, mais plutôt à leur apprendre à obéir aux ordres et à saluer le drapeau. Tandis que la menace de guerre augmente, le gouvernement voudrait disposer de jeunes prêts à servir dans une armée présentée comme défendant le peuple, alors que son unique rôle est de défendre l’intérêt des plus riches familles du pays dans l’arène mondiale.

Métaux rares, la course des pillards

Batteries, portables, véhicules électriques, missiles… Autant de produits à hautes technologies qui perpétuent la domination du capitalisme occidental. Encore faut-il que ses géants industriels s’assurent le contrôle des 17 métaux indispensables à leurs fabrications. La Chine, à elle seule, en détient 60 % des réserves, loin devant les puissances impérialistes qui entendent diversifier leurs sources d’approvisionnement. Et dans la course aux métaux rares, les États-Unis sont prêts à tout piller : Ukraine, Groenland, Arctique. Car pour le capital, il n’y a pas de droit plus sacré.

Les cheminots montrent la voie

Depuis le 21 février, les cheminots se sont lancés dans une grève de neuf jours. Alors que deux syndicats seulement ont appelé à la grève, le mouvement est bien suivi. En ce début de semaine, seulement deux trains sur cinq circulent entre les grandes villes. Les divisions entretenues par les directions syndicales et leur mollesse habituelle n’ont donc pas eu raison de la détermination des travailleurs. Ils refusent de subir les attaques du gouvernement qui veut leur voler douze ans de leur vie en reportant les pensions tout en réduisant, en plus, leur montant. Leur colère est mille fois légitime! Les travailleurs n’ont pas à payer pour que les gouvernements puissent préserver les profits du patronat.

À Gaza, après le massacre, la déportation

L’impérialisme occidental et son bras armé israélien ne s’embarrassent guère de principes et de règles lorsque leurs intérêts sont en jeu. Après avoir rasé la bande de Gaza et massacré plus de 48 000 de ses habitants, le président américain Trump veut déporter tous les autres. Et que les États-Unis reprennent à leur compte plus de 75 ans de politique de nettoyage ethnique menée par Israël n’a en soi rien de surprenant. C’est ainsi que les puissances impérialistes ont toujours agi pour consolider leur domination sur le Moyen-Orient au mépris des peuples de la région.

De Lijn : les tarifs grimpent, les services trinquent

Le gouvernement flamand a décidé mi-février d’augmenter de près de 20 % les tarifs de la société de transports en commun De Lijn. Alors même qu’elle a réduit le nombre de ses arrêts de bus et de conducteurs, ses prix vont grimper pour combler des années d’austérité budgétaire. Si le gouvernement promet l’achat de nouveaux bus, les chauffeurs et voyageurs devront encore longtemps se coltiner des vieux véhicules toujours plus vétustes. Avec la bourgeoisie flamande et sa soi-disant bonne gouvernance, ce sont surtout des services publics en déchéance.

Grève à la BNP, refus d’être sous-traités

Ce vendredi 14 février, les syndicats des employés de la banque BNP Paribas Fortis ont déposé un préavis de grève. Ce n’était plus arrivé depuis 20 ans ! Ils s’opposent au projet de la direction de transférer la moitié des employés de son service client à une succursale de la multinationale américaine Accenture. Ce plan de restructuration qui ne dit pas son nom a pour but de faire des économies sur le dos des travailleurs. Son nouveau sous-traitant est réputé pour ses conditions de travail et salariales pourries. Là comme ailleurs, seul un mot d’ordre s’impose : la grève !

La colère monte

Le 13 février, entre 60 et 100 000 personnes sont venues manifester leur colère dans les rues de Bruxelles. Parmi eux, des mécaniciens, des ouvriers du bâtiment, des chauffeurs, des profs, des fonctionnaires, des militaires… Venus de tout le pays, ils étaient bien décidés à refuser les attaques qui s’annoncent. Nombreux étaient ceux qui considéraient même qu’il faudrait bien plus qu’une journée de mobilisation par mois. Cette manifestation est un encouragement pour discuter autour de nous et convaincre de la nécessité de se mobiliser ensemble pour défendre notre peau.

Pour corriger la situation

Ce 27 janvier, les enseignants étaient plus de 30 000 à manifester dans les rues de Bruxelles. La grève de 48h qui a débuté le même jour a été si bien suivie que de nombreuses écoles ont dû fermer. Les profs refusent les attaques qui s’annoncent dans le secteur. Ils n’en peuvent plus de la dégradation continue de leurs conditions de travail et de la qualité de l’enseignement. Cette situation, nous la connaissons tous et, comme les profs, nous avons toutes les raisons d’être en colère. Du public, du privé, de l’enseignement, de l’automobile ou d’ailleurs, les travailleurs connaissent tous les cadences infernales, le manque de matériel ou les licenciements. Les patrons et leurs gouvernements nous font les poches. Ensemble, préparons-leur une bonne leçon !

Ukraine, une guerre pour la terre

Trump exige de l’Ukraine des garanties d’accès à ses ressources minérales en échange de la poursuite du soutien militaire américain. Zelensky, le chouchou de l’impérialisme occidental, n’avait pas attendu ces ordres pour déjà commencer à vendre ses terres rares à ses parrains. La guerre entre l’OTAN et la Russie était dès le départ un conflit pour le contrôle de ces gisements stratégiques par les grandes puissances. Le temps où il fallait faire avaler à l’opinion publique la propagande sur la liberté du peuple ukrainien est révolu. Les capitalistes exigent leur dû.