Il ne se passe pas une semaine sans que la politique d’accueil – ou plutôt de non-accueil – des réfugiés en Belgique ne fasse parler d’elle pour son incurie et son amateurisme. Et l’Etat belge n’est pas le seul à souffrir de ces maux. Aux Pays-Bas, 700 demandeurs d’asile sont contraints de dormir dans la rue et un bébé de trois mois est mort dans un centre surpeuplé ! Que des dizaines de candidats réfugiés se voient chaque jour privés de la moindre protection n’a rien d’une fatalité fortuite. C’est bien l’action délibérée d’un système avare et dégénéré.