Archives pour la catégorie Entreprises

Grève chez Lidl

Fin décembre, les travailleurs des magasins Lidl se sont mis en grève. Comme dans les autres chaînes de supermarchés, les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. La charge de travail augmente, les étudiants jobistes sont de plus en plus nombreux. Près de la moitié des travailleurs sont à temps partiel et leurs heures de travail dépendent du nombre de pièces vendues ! Le constat est le même dans toutes les enseignes de grande distribution : les patrons sont tous d’accord pour nous en faire baver. Il n’y a que par la grève que nous nous ferons respecter.

Ça chauffe chez De Lijn !

La grève a commencé lundi 19 janvier à Asse. Mercredi, elle s’étendait à Dilbeek, Grimbergen, Londerzeel, Meerbeke et Leerbeek. Et le vendredi, elle s’étendait à Louvain et Druivenstreek. La direction en dit le moins possible sur les raisons de la grève mais les syndicats laissent filtrer les problèmes que posent les méthodes de management de la direction et en particulier l’attitude des chefs à l’égard des travailleurs. Ces derniers ont bien raison de ne pas se laisser faire !

Titres-services, sociétés prédatrices

Le secteur des titres-services, largement financé avec de l’argent public, est aussi l’un de ceux où les travailleuses et travailleurs sont les plus exploités et les patrons les plus accapareurs. Pour favoriser leurs juteux profits, deux des trois fédérations patronales n’ont pas hésité à dénoncer unilatéralement les conventions collectives relatives à la prime de fin d’année et à l’allocation de chômage économique. Face à ce braquage, les syndicats n’ont jusqu’ici répondu que par un timide préavis de grève. La grève, c’est pourtant le seul langage à tenir face à ces scélérats.

Grève chez Lidl

Fin décembre, les travailleurs des magasins Lidl se sont mis en grève. Comme dans les autres chaînes de supermarchés, les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. La charge de travail augmente, les étudiants jobistes sont de plus en plus nombreux. Près de la moitié des travailleurs sont à temps partiel et leurs heures de travail dépendent du nombre de pièces vendues ! Le constat est le même dans toutes les enseignes de grande distribution : les patrons sont tous d’accord pour nous en faire baver. Il n’y a que par la grève que nous nous ferons respecter.

Pas d’augmentation… pas d’avions

Le 12 janvier, les pilotes de Brussels Airlines ont annoncé qu’ils partaient en grève dès le lendemain pendant 24 heures. La direction venait d’annoncer qu’elle contestait l’indexation des avantages extralégaux après l’avoir promise. Elle voulait continuer à profiter des bas salaires qu’elle a imposés pendant le Covid. Les pilotes ne l’ont pas entendu de cette oreille. Ils ont été rejoints par le personnel de cabine dans leur grève, clouant plus de 70% des vols au sol. Lutter contre les manœuvres du patron, en voilà une bonne résolution !

Ça chauffe chez De Lijn !

La grève a commencé lundi 19 janvier à Asse. Mercredi, elle s’étendait à Dilbeek, Grimbergen, Londerzeel, Meerbeke et Leerbeek. Et le vendredi, elle s’étendait à Louvain et Druivenstreek. La direction en dit le moins possible sur les raisons de la grève mais les syndicats laissent filtrer les problèmes que posent les méthodes de management de la direction et en particulier l’attitude des chefs à l’égard des travailleurs. Ces derniers ont bien raison de ne pas se laisser faire !

Les patrons n’en ont jamais assez

Fin décembre, les patrons du secteur des titres-services ont fait leurs comptes et, comme d’habitude, ils en veulent plus. Les deux grandes fédérations patronales ont annoncé leurs vœux aux travailleurs : leur faire un peu plus les poches. Ils remettent en cause les primes de fin d’année et les indemnités de chômage économique. Ces primes sont pourtant le minimum : elles permettent de suppléer un peu aux maigres salaires. Quant aux périodes de chômage, elles sont imposées par les patrons, ce devrait donc être à eux de les payer… et en totalité ! En Wallonie, le groupe Trixxo vient d’annoncer la fermeture de ses 12 ateliers de repassage. Le patron prétend que le nouveau décret lui interdisant de facturer des frais administratifs empêche cette activité d’être rentable. Il souhaite certainement faire mieux que l’année dernière, lui qui a empoché un bénéfice de 2,3 millions d’euros. Ces vautours se sucrent sur le dos de travailleurs sous-payés tout en empochant de gros subsides publics et ils osent affirmer qu’ils ne font pas assez de profits

La responsabilité des dirigeants de la Stib

Fin octobre, un travailleur étudiant de 16 ans, employé par Iris au nettoyage des bus, avait été étranglé par la vitre d’un poste de conduite. Aujourd’hui, il est sorti du coma mais se retrouve dans un état végétatif et risque de ne plus jamais récupérer ses facultés. C’était son premier jour de travail… Il était seul alors qu’il aurait dû être accompagné ! La Stib ne donnait pas assez de clefs aux travailleurs et c’est ce qui l’a poussé à enjamber la portière comme ses collègues. Ce n’est pas le premier accident de ce genre… La direction de la Stib compte bien se défausser de sa responsabilité sur Iris ! C’est pourtant elle qui donne les accès aux locaux, aux bus, au matériel et qui encadre le travail. Preuve qu’elle ne veut pas qu’on reconnaisse ses responsabilités, elle en dit le moins possible sur l’incident et fait pression pour éviter que les travailleurs de la Stib et d’Iris communiquent. Le comportement de ces dirigeants est ignoble, leurs économies détruisent notre santé !

Brussels Airlines, une menace de grève efficace

Fin novembre, les pilotes de la compagnie aérienne belge Brussels Airlines, à bout et en colère, avaient annoncé le lancement d’une grève au finish à partir du 11 décembre contre la surcharge de travail. Les conditions de travail étaient devenues infernales et intenables tant pour la santé des pilotes que pour la sécurité des passagers. Il n’a fallu que quelques jours aux pilotes pour faire plier la direction qui a accepté de lâcher du lest sur les horaires et les temps de repos. On ne le répètera jamais assez, le seul langage que les patrons comprennent, c’est la grève !

Eternit condamné, ce n’est pas cher payé

Eternit, un groupe spécialisé dans la construction et qui produisait des matériaux à base d’amiante, a été condamné pour avoir rendu malade les ouvriers et les riverains de son usine en pleine connaissance de cause. La société connaissait le caractère cancérigène de ses produits depuis les années 1970. Mais pour se faire toujours plus de fric, elle n’a pas hésité à en dissimuler la dangerosité. Quelques milliers d’euros de dédommagement ne compenseront jamais les dégâts de décennies d’intoxication et encore moins le coût du désamiantage de toutes les constructions concernées.