Archives pour la catégorie Entreprises

La grève, le seul moyen pour faire changer les prisons

Les trois syndicats CGSP, CSC et SLFP ont déposé un préavis de grève pour toutes les prisons du pays. Le manque de moyens, le manque de personnel et la surpopulation carcérale font vivre les prisonniers dans des conditions insupportables. Pas étonnant que l’agressivité, les problèmes de violence et l’insécurité augmentent, rendant les conditions de travail du personnel pénitentiaire très difficiles. Les prisonniers n’ont aucun moyen de se faire entendre. Les seuls qui ont une chance de faire cesser les mauvais traitements dans les prisons, ce sont ceux qui y travaillent. Espérons qu’ils seront assez déterminés que pour faire entendre raison au gouvernement.

Grèves aux TEC

Les chauffeurs des bus de la TEC étaient en grève, ces 14 et 15 septembre dans les régions de Mons et du Centre. Les deux débrayages spontanés avaient pour cause le mauvais état du matériel roulant et le manque de personnel qui empêche les chauffeurs de prendre leurs congés. Une situation qui n’est pas nouvelle et qui ne s’arrange pas malgré les promesses de la direction, suite aux grèves du mois de mai. La direction a renouvelé ses belles promesses. Ce ne sera certainement pas la dernière fois. Mais chaque grève, même d’un jour ou deux, fait prendre un peu plus conscience aux travailleurs de leur force quand ils sont ensemble.

Stop au gavage des patrons

Depuis le 8 mars, les travailleurs de Delhaize bloquent une centaine de magasins que la firme veut franchiser. Ils savent bien ce que ça veut dire : horaires flexibles, précarité, travail du dimanche, pas de délégation syndicale et l’arbitraire des petits patrons avec leur chantage permanent à l’emploi. Bref, ils n’en veulent pas, ils ont bien raison et ils le font savoir en organisant des piquets et en manifestant devant le siège de la direction. Et depuis ce lundi, c’est le dépôt central qui s’est mis à l’arrêt et qui bloque toutes les livraisons au réseau de magasins. Les actionnaires espéraient s’engraisser encore plus en franchisant, eh bien c’est plus compliqué que prévu et tant mieux !

Chez Decathlon, un solide piquet !

Au dépôt Decathlon de Willebroek, les travailleurs ont débrayé spontanément le 6 février. La colère couvait déjà depuis plusieurs mois : la direction fait planer la menace de fermeture et n’engage plus que des CDD. La colère a explosé lorsqu’on leur a annoncé qu’ils ne recevraient pas une prime qu’on leut avait pourtant promis. Ni une, ni deux, les travailleurs ont débrayé sans attendre l’avis de personne. Ils ont organisé un piquet et bloquer toutes les issues du dépôt ! Après trois jours, le patron a dû se résoudre à appeler les sbires de la justice et de la police pour qu’ils lui viennent en aide.

Chez Mestdagh, la lutte continue

Les travailleurs du Mestdagh ont installé un piquet le 15 février devant le centre logistique des magasins, situé près de Liège. Les patrons maintiennent le flou total autour de le reprise des magasins par Intermarché et jouent maintenant les muets. Pour refaire une beauté à leurs profits, ils vont s’attaquer aux travailleurs. Ces derniers ne sont pas dupes. La direction a perdu sa langue, aux travailleurs de leur faire entendre la leur et de lui imposer leurs conditions !

Les grévistes contre les privilégiés

Confrontée à un mouvement de grève qui paralyse les raffineries et les livraisons de carburant en France, la direction de Total a décidé de publier le salaire moyen de leurs employés. C’est une vieille méthode de patrons : après avoir opposé les grévistes aux automobilistes, ils voudraient diviser les travailleurs en fonction de leur fiche de paie. Évidemment, pour les patrons nous sommes toujours trop bien payés ! C’est parce que nos salaires sont si bas que leurs profits sont si élevés. Les vrais privilégiés, ce sont eux, ceux qui vendent le carburant plus cher et qui exploitent les travailleurs, ce sont eux ! C’est contre eux que les travailleurs de Total et Exxon se battent.

Les TEC nous montrent la voie

Deux cents chauffeurs des TEC sont entrés en grève du 20 au 26 octobre. Chaque jour, ils décidaient de leurs actions et de la continuation de la grève en assemblée générale. Les directions syndicales se sont opposées à la grève et n’ont pas voulu la soutenir. Pourtant, les grévistes ont tenu bon et ont tenté d’étendre le mouvement à d’autres entreprises en allant à la rencontre des travailleurs de Bpost et de Tibi, une intercommunale des déchets. Pour faire face au recul de nos conditions de vie et à l’immobilisme syndical, il n’y a qu’une seule solution : organiser de vastes mouvements démocratiques de travailleurs, au besoin en se passant de l’accord des directions syndicales !

Les grévistes contre les privilégiés

Confrontée à un solide mouvement de grève qui paralyse les raffineries et les livraisons de carburant en France, la direction de Total a décidé de publier à combien se chiffrait le salaire moyen de leurs salariés. C’est une vieille méthode de patrons : après avoir opposé les grévistes aux automobilistes, ils voudraient diviser les travailleurs en fonction de leur fiche de paie. Évidemment, pour les patrons nous sommes toujours trop bien payés ! C’est parce que nos salaires sont si bas que leurs profits sont si élevés. Les vrais privilégiés ce sont eux. Les millions qu’ils accumulent n’ont rien à voir avec les salaires des travailleurs sur le dos desquels ils s’engraissent. Les voilà les vrais privilégiés, qui vendent le carburant plus cher et qui exploitent les travailleurs ! C’est contre eux que les travailleurs de Total et Exxon se battent.

Les chauffeurs du TEC ont raison

Le dépôt TEC Mons Borinage est entré en grève le 1er septembre. Le sous-effectif est tel que la direction refuse de nombreuses demandes de congé des travailleurs. 

C’est un problème général dans les entreprises ; d’ailleurs, nous le connaissons bien à la Stib. Une partie des économies se font au détriment de nos congés. Au prochain mouvement, il faudra s’y mettre tous ensemble.

Sagrex, une grève en béton 

Les travailleurs de sept carrières wallonnes de l’entreprise Sagrex, spécialisée dans le béton, sont partis en grève ce lundi 29 août. Ils réclamaient une hausse de leurs indemnités de frais de déplacement professionnel à la suite de l’explosion du coût des carburants. Comme l’employeur ne voulait rien entendre, les grévistes ont poursuivi la lutte. Au bout d’une semaine, la direction a fini par céder, et c’est le moins qu’elle pouvait faire. En 2021, le groupe propriétaire de la société a distribué un milliard d’euros de bénéfices à ses actionnaires.