A la Stib, la grève a été bien suivie. 75% de chauffeurs de bus ne roulaient pas, 65% chez les trams. Au métro, seule une ligne circulait. Dans certains ateliers, on est descendu à près de 20% des effectifs. Il y a eu un piquet à Delta mais il en aurait fallu partout, avec des actions, pour qu’il y ait une chance qu’une suite s’impose. Or, tôt ou tard, il va bien falloir prendre notre sort en mains.
Archives pour la catégorie Stib
La grève des ateliers est dans l’air
La direction de la Stib prépare une grande réorganisation des ateliers bus et on sait que ça ne va pas être bon pour les travailleurs. Elle a déjà fait savoir qu’elle muterait de nombreux mécaniciens, ce qui aura comme conséquence d’augmenter la charge de travail de tous. Il faut engager et puis c’est tout. Il est grand temps qu’on diminue la charge de travail de tout le monde. La colère couve dans les ateliers et la grève pourrait bientôt être à l’ordre du jour…
La morale du patron, ce n’est pas la nôtre
Onze travailleurs de la Stib ont été virés pour avoir filouté le système de pointage. C’est clair qu’on a tous besoin de congés payés supplémentaires… Mais se tirer des flûtes comme ça, c’est désorganiser le travail et mettre à mal la solidarité entre nous.
Le licenciement, on est contre parce que tout travailleur a besoin d’un salaire pour vivre.
Et en plus, l’avis du patron, on s’en fiche parce qu’il se moque bien de nos conditions de travail. Ce qui lui importe le plus, c’est que personne n’échappe à son système de pointage.
Bulletin Stib du 26 mars 2021
Bulletin Stib du 12 mars 2021
Big brother : la chasse aux fraudes
La Stib a développé un algorithme permettant de repérer les fraudeurs qui se collent aux navetteurs aux portiques de métro. Voilà du temps, de l’argent et de la technique qui auraient pu être utilisés pour bien d’autres choses, comme améliorer les planchettes par exemple ! Par ailleurs, la chasse aux mauvais payeurs est une injustice. Il serait tout à fait possible de financer des transports en commun gratuits.
Ras-le-bol, la goutte de trop !
Une trentaine de collègues instructeurs du dépôt de Haren se sont mis en arrêt de travail ce vendredi 5 mars. Un cas de variant anglais a été décelé… Et c’est la goutte qui a fait déborder le vase : la direction accepte que certaines classes comptent plus de participants que les 8 réglementaires et c’est évidemment un risque accru de transmission pour tous. Cela l’arrange évidemment bien, elle qui ne prévoit pas une offre suffisamment importante de formations par rapport à la demande !
Frigobus
C’est bien beau que le chauffage soit automatique dans certains bus, encore faut-il qu’il chauffe suffisamment. Ça caille dans les nouveaux Iveco. La direction a dit qu’elle agirait mais on attend toujours. Que la température ambiante soit réglée automatiquement ne doit pas servir à la direction à faire des menues économies sur le confort des passagers.
Grand froid
La direction se donne bonne conscience avec les « opérations thermos » mais quand il fallait ouvrir des stations aux sans-abris par grand froid, elle a quand même attendu que la ministre le lui demande et a ouvert une station le mardi 9, soit plusieurs jours après les débuts de la vague de froid.
Encore des agressions !
Il y a encore eu deux agressions les 14 et 15 février sur les lignes 53 et 55. Nous n’avons toujours aucune vue d’ensemble sur les agressions que nous subissons quotidiennement : l’information est éparpillée par dépôt. Il faut qu’elles soient dénombrées au niveau de toute la Stib et que des mesures énergiques soient prises pour les éviter ! Le bilan devrait être fait chaque mois. Avoir un instrument de mesure, c’est la première étape pour trouver une solution. Pour régler le problème, il faudra engager du personnel d’accompagnement sur les lignes.