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Gallant et l’insécurité à Zaventem

Décidément, les libéraux sont vraiment prêts à tout pour réduire le budget de l’État. Bien sûr, ils n’hésitent pas à s’en prendre aux conditions d’existence des classes populaires. Mais ils peuvent y compris mettre en danger toute la population en n’assurant pas la sécurité des infrastructures publiques. Après les centrales nucléaires, voici la sécurité de l’aéroport qui est passée à la trappe. Gallant peut bien démissionner, ce qui n’est même pas garanti, cela reste bien une constante de la politique des libéraux. C’est à cette politique qu’il faudra s’en prendre !

Les charognards de l’extrême droite

Dimanche 27 mars, alors que toute les manifestations avaient été interdites, la police a laissé 400 hooligans manifester à la Bourse. Ces crapules ont occupé la rue avec leurs saluts nazis et leurs slogans racistes. Cela montre qu’il n’y a rien à attendre de l’Etat pour s’en prendre aux fascistes – Bart de Wever, dont le parti est au gouvernement, ne les a pas applaudis, mais c’est tout comme. Les discours populistes de la NVA et des libéraux du MR nourrissent ces mouvements et il n’est pas dit que cela ne se reproduise pas.
Savoir qui va occuper la rue et le devant de la scène, de l’extrême droite ou des travailleurs, est un enjeu de la plus grande importance.

Un baratin qui coûte cher

En 2007, le gouvernement a libéralisé le prix du gaz et de l’électricité. La libéralisation des prix devait soi- disant faire baisser les prix grâce à la concurrence. Personne n’a jamais cru une telle calembredaine, même pas sans doute ceux qui l’ont professée. Et donc, voilà, aujourd’hui, il s’avère que le gaz a augmenté de 44% depuis 2007 et l’électricité de 12%. Mais on ne les entend pas dire qu’ils ont eu tort.

Le capitalisme, c’est le chômage

L’ONEM vient de publier une étude sur le chômage. En 1971, il y avait 71118 chômeurs, soit 1,2% de la population active. En 2014, il y en a 630806, ce qui fait 8,7% des travailleurs. Les chiffres sont en réalité bien plus élevés encore, car depuis, il est de coutume, afin de les rendre moins effrayants, de ne pas compter les temps partiels ou encore les travailleurs exclus des allocations ou en formation. Depuis des dizaines d’années, les conditions d’existence des travailleurs, partout dans le monde, régressent. Car ce système, basé sur le profit, est irrationnel et anarchique. Les politiciens pleurnichent après la croissance. Mais elle n’a jamais existé que lorsque des pays occidentaux pillaient les colonies ou reconstruisaient les destructions des deux guerres mondiales. Et bien évidemment, au profit d’une petite minorité de grands bourgeois. Alors oui, le capitalisme porte en lui le chômage, la misère et la guerre. Rien d’autre.

La grève n’est pas une protestation symbolique

Les négociations entre les organisations syndicales et le patronat sur le droit de grève se sont terminées sans accord. Les syndicats ont maintenu leur refus d’interdire le blocage des routes et des voies de chemins de fer lors des grèves. Ce que recherchent les patrons par cette mesure, c’est restreindre la grève à une manifestation symbolique. Les syndicats ont aussi refusé la responsabilité juridique, porte ouverte à la répression des luttes, de même que la nomination d’une personne responsable. Le refus des syndicats est la moindre des choses, on ne voit d’ailleurs pas bien ce qu’ils avaient à négocier. Au moins, si le gouvernement légifère dans le sens du patronat, on n’aura pas baissé notre pantalon !

Et un coup contre les travailleurs du public !

Kris Peeters, ministre CD&V de l’emploi voudrait permettre l’emploi d’intérimaires dans la fonction publique. Il y a déjà, de la SNCB à la poste en passant par les différents services publics fédéraux ou régionaux, une majorité de travailleurs contractuels. Le statut de fonctionnaire est une espèce en voie de disparition ! Alors, en dévoué serviteur du patronat, Peeters, veut aller un pas plus loin. La direction de la FGTB ne semble une fois de plus pas disposée à organiser la mobilisation. Ses seules critiques portent sur le caractère superflu d’une telle mesure. En réalité, il est déjà possible pour l’État d’engager des intérimaires. Autre critique de la FGTB : les missions délicates ne devraient pas être confiées à des travailleurs qui ne sont pas soumis à la même déontologie ! Bref, ce ne sont pas les intérêts des travailleurs qui posent problème à la direction de la FGTB !

Objectif Régression Généralisée

La Commission Européenne, qui veille au bonheur de la bourgeoisie avec autant de bienveillance que les gouvernements nationaux, a félicité la Belgique pour ses « avancées » dans la compétitivité : saut d’index et consorts ont fait baisser les salaires – merci on le savait ! Mais la commission trouve que les dépenses publiques sont encore trop élevées à son goût (et à celui des patrons). Vu l’état des routes, des tunnels et des ponts, des soins de santé ou de l’enseignement, on se dit que leur modèle doit être du niveau d’un pays du Tiers Monde.

Jambon la police

Jan Jambon veut ficher tout le monde et prendre les empreintes digitales de toute la population. Après ça, il s’étonne que son idée provoque quelques remous. Allez, Big Brother voudrait encore frapper. Quand on voit comment la police fait son boulot contre les cinglés qui mettent des bombes, on n’a pas vraiment de doutes sur la raison véritable de ces pratiques de fichage généralisé : avoir à l’œil tous les récalcitrants à ce système, grévistes, militants ouvriers, révolutionnaires, écologistes et tous ceux qui critiquent et se révoltent d’une manière ou d’une autre contre les injustices. Même les plus féroces dictatures n’y sont jamais parvenues !

Deux milliards que les patrons n’ont pas payés

Il manque 2 milliards au budget de 2016. Le socialistes se gaussent des libéraux qui ne seraient pas doués en calcul. Pourtant, cela n’a rien d’étonnant au vu de toutes les diminutions de charges patronales. Et même celles qui leur restent à payer, les patrons tardent à les verser ! Pour des raisons électoralistes, chaque ministre pousse à ce que les économies se fassent dans des domaines pour lesquels il n’est pas compétent. La ministre MR du budget voudrait reporter la dette jusqu’en 2019. Mais quoi que le gouvernement décide de faire, résultat des tractations entre les différents partis de la coalition, les mesures viseront les revenus des classes populaires.