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Quand on aime, on ne compte pas…

Le gouvernement s’apprête à mettre en place une amnistie fiscale qui permettra aux bourgeois qui ont placés leurs millions à l’étranger pour éviter de payer leurs impôts de les rapatrier sans être sanctionnés. La première amnistie a eu lieu en 2003 et était censée être unique. Eh bien, ça va en faire quatre, et contrairement aux trois précédentes, celle-ci sera perpétuelle ! Le message pour les riches est clair : vous pouvez tricher et voler, vous serez pardonnés ! Mais pendant ce temps, on accuse les pauvres d’être des profiteurs et on applique des mesures d’austérité contre les travailleurs.

La mobilisation continue

Il y a deux autres journées d’action régionale organisées par la FGTB. Le 23 novembre dans le Hainaut et le 30 novembre à Bruxelles et dans le Brabant. Il faut que ce soit une réussite, non seulement pour faire reculer le gouvernement, mais aussi pour montrer que nous ne nous laissons pas intimider par les menaces et la propagande contre les grévistes.

La politique des petits copains

Galant, protégée de Michel, a manifestement menti, favorisé ses petits copains et n’a de cesse d’exprimer tout son mépris pour les travailleurs de l’administration. La ministre de la mobilité montre de manière flagrante que ce qui l’anime, c’est de servir les intérêts du patronat et des riches, et sans doute aussi le goût du pouvoir. Caricature du libéralisme, Galant écarte l’administration au profit d’une société de conseils pour définir le plan de gestion de la SNCB et y prévoit une augmentation de la productivité de 5%, entre autres en ne remplaçant qu’un départ à la retraite sur cinq. La seule chose qui dérange un tant soit peu le MR dans cette histoire, c’est que Galant manque de discrétion !

Les « utilisateurs » sont des travailleurs

La presse et le MR ne se privent pas d’opposer les grévistes au reste de la population. Sur internet, des utilisateurs des trains et de la poste pestent contre les grèves. Ils s’imaginent être des bourgeois ayant tout à gagner dans la politique du gouvernement Michel et ils oublient qu’ils sont eux aussi des travailleurs. Et bien, il est temps de leur enlever leurs illusions sur ces balivernes.

Vers une troisième Intifada ?

Depuis dimanche 4 octobre, à Jérusalem et dans l’ensemble de la Cisjordanie, des jeunes se regroupent pour lancer des pierres contre des soldats israéliens, qui répliquent par des tirs à balles réelles de plus en plus en souvent.
Les autorités israéliennes ont répondu par davantage de répression, mais, loin de réduire la contestation, l’attitude du gouvernement israélien a conduit à une nouvelle escalade dans la violence, avec les attaques de colons à l’arme blanche. Depuis plusieurs jours, comme en 1987 et en 2002, on assiste à une mobilisation de la jeunesse palestinienne. La révolte est une réponse à la fois à l’arrogance de l’occupant israélien et aux provocations que les colons multiplient en toute impunité depuis des années.

Avec les manifestants de Turquie et les victimes d’Ankara

L’attentat d’Ankara, le 10 octobre, a fait plus de cent morts et 500 blessés dont certains très gravement. Les victimes étaient venues de toute la Turquie pour manifester contre la guerre que le pouvoir politique mène au Kurdistan, à l’appel de syndicats et d’organisations de gauche.
On ne saura peut-être jamais si l’attentat d’Ankara doit être attribué à l’extrême droite, aux services parallèles de l’État ou à une de ces organisations dites djihadistes dont le développement a été favorisé par le pouvoir turc, mais aussi par les gouvernements des pays occidentaux, dont la Belgique. Il confirme en tout cas que cette situation représente un danger croissant pour les militants de gauche, les militants syndicaux et les travailleurs en général, en Turquie comme dans tout le Proche et le Moyen-Orient.

A Air France comme ailleurs, c’est la lutte des classes.

De la gauche à la droite, la hargne anti-ouvrière s’est déchaînée toute la semaine contre les salariés d’Air, parlant de « lynchage », là où deux cadres n’y ont laissé que leur chemise.
Ce lundi, on annonce l’arrestation à l’aube de cinq salariés comme s’il s’agissait de dangereux criminels.
Tant que les travailleurs subissent l’exploitation et les licenciements sans renâcler ; tant que le patronat porte les coups contre les travailleurs, la police et la justice ne trouvent rien à redire.
Mais que les salariés essayent de rendre ces coups, qu’ils laissent éclater leur colère contre les dirigeants et leurs larbins, et tout ce beau monde se ligue avec le patronat contre les travailleurs !

Francken, réac et… hypocrite !

Le très réactionnaire Francken à beau dire hypocritement qu’il est très content que les bénévoles quittent le camp Maximilien, ce ne sont pas les 500 places déjà occupées au WTC qui permettront de loger les centaines de personnes qui continuent à vivre dehors.
Théo Francken nie l’évidence, qui va lui revenir dans la figure. A moins que les dizaines de citoyens qui proposent d’accueillir des demandeurs d’asiles (150 ont déjà trouvé un gite) ne lui sauvent encore une fois la mise.

Hypocrisie face à la convention de Genève

Au lieu de vainement tenter de faire la chasse aux passeurs, les États occidentaux pourraient très bien faire l’enregistrement des réfugiés là où ils sont, en Turquie ou au Liban et organiser eux-mêmes les transferts maritimes. C’est la seule solution immédiate pour arrêter les noyades en Méditerranée. Sans cela, la convention de Genève sur les réfugiés n’est qu’hypocrisie. Mais leur politique, c’est « contrôle aux frontières et advienne que pourra ». Et les moins xénophobes verseront des larmes de crocodiles à l’occasion d’une photo de cadavre d’enfant dans la presse.

Un accord imbuvable, ce n’est pas un accord !

Un accord de programmation sociale entre les enseignants et la Communauté française a été négocié avec les syndicats. Il prévoit que les salaires ne seront pas augmentés. Des assemblées de profs devront décider de le refuser ou de l’accepter. Les syndicats disent qu’il est imbuvable. OK, mais alors pourquoi ont-ils accepté de le présenter ? C’est toujours le même petit jeu pas glorieux des directions syndicales.