Aux bureaux de poste de Waremme et Hannut, les travailleurs, comme dans beaucoup d’entreprises, sont surchargés de travail à cause du non-remplacement des départs en pension et des malades. En plus, la direction entérine la situation de fait par une nouvelle organisation du travail. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Une assemblée générale des travailleurs a décidé de poursuivre la grève commencée la veille. Ils ont bien raison.
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Le chemin de fer, le gouvernement s’en fout.
Avec la SNCB, tous les travailleurs sont perdants : les cheminots doivent faire le boulot avec moins de personnel, les usagers sont entassés dans des trains bondés toujours en retard, et la carte de famille nombreuse va être supprimée. Le chemin de fer a été un service public chouchouté tant que le patronat l’utilisait pour transporter ses marchandises. Aujourd’hui, ils préfèrent les camions.
Pas touche au droit de grève Mme Gallant
Au programme du gouvernement Michel il y a le service minimum en cas de grève. L’attaque commence à la SNCB où la direction envisage de maintenir au travail entre 20 et 40% des cheminots ! Autrement dit la grève deviendrait bien illusoire. Les syndicats refusent et on voit mal quel épouvantail la ministre pourrait agiter pour les faire changer d’avis. Quoique Gallant soit apparemment prête à dire n’importe quelle ânerie pour justifier les économies à la SNCB y compris de menacer du « décès » de l’entreprise publique si les travailleurs refusent de se serrer la ceinture.
Nouveau krach boursier
Le 24 août dernier, la bourse de Shanghai a une fois de plus connu une forte chute, entraînant dans son sillage l’ensemble des places financières internationales. En cause, l’éclatement de la bulle financière chinoise : les cours de la bourse de Shanghai avaient plus que doublé en à peine un an du fait de la spéculation financière. D’ores et déjà, des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée. La panique a gagné toutes les places boursières.
Sans que personne ne soit capable d’expliquer pourquoi, la chute s’est enrayée et le lendemain tout était oublié… jusqu’à la prochaine fois. L’économie mondiale, transformée par les spéculateurs en un vaste casino, peut se retrouver à tout moment menacée d’effondrement comme après la crise de 2008… avec les conséquences catastrophiques que l’on sait pour les populations laborieuses, victimes de ce système capitaliste imbécile et destructeur.
Le travail, c’est pas la santé
Une étude d’une revue médicale réputée vient de conclure que des horaires de travail à rallonge augmentent considérablement les risques d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral. Ainsi, au-delà de 35 et 40 heures par semaine, le risque d’AVC augmente de 10% si l’on travaille jusqu’à 48 heures, et même de 33% au-delà de 55 heures. Une démonstration supplémentaire de ce que bien des travailleurs vivent et savent en raison de l’exploitation qu’ils subissent et qui s’est aggravée ces dernières années.
Une raison de plus pour exiger la diminution du temps de travail et la répartition du travail entre tous.
Démission de Tsipras : une tactique électorale
Tsipras a démissionné de son poste de Premier ministre, ouvrant ainsi la voie à des élections anticipées. C’était devenu inévitable depuis que la défection d’une trentaine de députés de son parti Syriza l’a privé de majorité au parlement. Ce parti est arrivé au pouvoir sur la promesse de lutter contre l’austérité pour finalement prendre de nouvelles mesures d’austérité contre les couches populaires ! Une partie de Syriza n’assume pas d’être associée à ces mesures.
Pourtant, il n’y pas de surprise : Tsipras n’a jamais caché qu’il cherchait à remédier à la situation économique du pays par le compromis, en respectant les règles du marché et des créanciers.
Et ce ne sont pas des élections, quel que soit le résultat, qui les feront reculer.
De la poudre aux yeux
Suite à la tentative d’attentat qui a eu lieu dans un train Thalys, les politiciens belges et français font une surenchère de discours sécuritaires : les uns veulent remettre les frontières en place, les autres veulent faire fouiller les passagers ou encore surveiller qui achète des tickets de train ou d’avion. Mais ces mesures ne sont pas nouvelles et les contrôles aux frontières qui ont existé jusqu’en 1995 n’ont jamais empêché d’attentats. Mais les politiciens préfèrent faire des effets d’annonce que de s’attaquer aux vraies racines du problème : ce sont les guerres dans le monde pour le partage des richesses, l’exploitation des pays pauvres par les pays riches et les inégalités sociales qui poussent des jeunes vers les organisations terroristes.
Pile je gagne, face tu perds
Le Tax Shift était censé rééquilibrer la charge fiscale entre le « capital » et le « travail ». C’était censé être la mesure soi-disant sociale du gouvernement, pour faire passer la pilule après les coupes budgétaires dans les services publics, la retraite à 67 ans et le blocage de l’index. Or, les mesures annoncées, c’est côté travailleurs l’augmentation de la TVA sur l’électricité à 21% au lieu de 6%, et côté patronal la réduction des charges sociales. Alors oui, le gouvernement fait du social, mais… pour les riches !
Copains pour nous faire les poches…
La concurrence a bon dos : elle sert à justifier les restructurations en série et la pressions à la baisse pour les salaires. Mais là, les patrons du secteur de a grande distribution, Colruyt, Delhaize, Carrefour, Cora et les autres se sont fait prendre la main dans le même sac : ils ont dû reconnaître qu’ils s’étaient en-tendus sur les prix des produits cosmétiques et d’entretien. Pour le coup, ils ont écopé d’une amende collective de 174 millions d’euros, ce qui montre l’ampleur de l’arnaque, même si ce n’est certainement que la partie visible de l’iceberg qui a été sanctionnée. Concurrents pour la façade, mais larrons pour faire les poches de leurs salariés et des clients.
Il fait trop chaud pour travailler
Malgré des températures caniculaires, de nombreux salariés continuent de travailler dans des conditions qui mettent leur santé en danger. En théorie, selon la loi, les employeurs devraient prendre des mesures de protection. Mais elles ne vont pas au delà de distribuer de l’eau, mettre des ventilateurs et protéger des rayons solaires. Mais, même cela, combien de patrons le font ? D’ailleurs le syndicat national des indépendants, a renchéri en clamant que « la canicule n’était pas une raison pour ne pas travailler ».
Eh bien si ! Pour préserver leur santé, les travailleurs doivent imposer eux-mêmes les limites. Comme le répètent les autorités : restons au frais et évitons toute agitation inutile !