Archives pour la catégorie Entreprises

Économies sur le personnel

La ligne 20 est la première ligne qui a été modifiée pour tester le nouveau réseau qui va être mis en place début septembre. Or, pour cette seule ligne, la direction a été incapable d’organiser correctement l’information. La population n’a pas bien été avertie. Il n’y avait pas suffisamment d’agents de terrain pour informer le public. Peu importe à la direction d’informer correctement les usagers du moment qu’elle fait des économies sur le personnel !

Piquets de grève à la SWDE

Des piquets de grève ont fleuri le jeudi 6 décembre devant les antennes hennuyères de la Société Wallonne Des Eaux : Couillet, Mons, La Louvière et Frameries.
La CSC et la CGSP contestent une réforme du système de garde qui n’est qu’une gestion de la pénurie de personnel. Car le fond du problème est là, il n’y a pas assez d’agents pour assurer les gardes en dehors des heures de bureau. La surcharge de travail provoque des problèmes de santé chez les travailleurs. Les multiples missions liées notamment à la sécheresse ou à la contamination des eaux par des bactéries, ne sont plus assurées correctement ; la sécurité même est parfois mise à mal.
Les syndicats exigent l’engagement de personnel supplémentaire mais la direction rechigne, avant tout préoccupée par la maîtrise de la masse salariale, au détriment de la vie des travailleurs et du service à la population.

A la Stib, les permanents syndicaux traînent les pieds

Au niveau national, l’appel des syndicats à la grève du 14 décembre n’a pas été relayé à la STIB. Les permanents ont expliqué que les travailleurs ne seraient pas couverts et que s’ils voulaient participer à l’action devant la FEB, cela serait sur leur temps libre. C’est honteux !
Les directions syndicales ont justifié leur passivité en expliquant dans un communiqué qu’il fallait garantir le transports des manifestants. Les grèves de la STIB n’ont jamais empêché les manifestants de se déplacer.
A la CGSP, les affiliés n’ont même pas été consultés. Après la CCT sur les heures supplémentaires pour laquelle les permanents s’étaient déjà passés de l’avis des délégués, voici maintenant qu’ils décident encore tous seuls de l’avenir de nos luttes.
Il faut leur demander des comptes. La démocratie syndicale, il n’y a que les travailleurs pour l’imposer.

Grève chez Mecamold

Les travailleurs de Mecamold à Herstal, société de fabrication de moules de pneu, se sont mis en grève fin novembre avec occupation du site.
Ils rejettent les conditions du plan de relance du groupe Keravalon qui a racheté Mecamold en mai dernier : près d’un tiers de la centaine d’emplois supprimés, gel des salaires et saut d’index, blocage de l’évolution barémique, passage de 36 à 37h en moyenne par semaine, journée de 12 h et semaine de 60 h en cas de pic de production.
Et enfin, le plus odieux de tout, la prime de départ de 750 euros brut par mois et par année d’ancienneté ne sera accordée à ceux qui quittent l’entreprise que si ceux qui restent acceptent ces conditions de surexploitation !
Les travailleurs de Mecamold ont intérêt à maintenir la pression en continuant de se mobiliser s’ils ne veulent pas être renvoyés au XIXe siècle !

La gale fait son apparition à la STIB

À la suite de l’épidémie de gale, les organisations syndicales du dépôt Stib de Haren ont demandé l’augmentation du nombre de travailleurs affectés au lavage, soit un minimum de 15 agents en plus. Cela permettrait un nettoyage quotidien du poste de conduite et du compartiment voyageur. Mais ce n’est pas au goût de la direction qui dit vouloir d’abord analyser la demande. On sait ce que valent de telles promesses.
Grâce à la technique éculée consistant à faire des analyses à perte de vue, la direction temporise. Les travailleurs ne doivent pas se laisser berner, il y va non seulement de notre santé mais aussi de notre dignité.

Grève à Bpost

Les syndicats de la poste avaient planifié 5 journées d’action à la poste entre le 7 et le 13 novembre sous forme de grève tournante des différents services : centres de tri, transports, facteurs, centrales téléphoniques et traitement des colis. Le ras-le-bol est général face au sous-effectif chronique, à la surcharge de travail et aux pressions à la productivité.
Mais après 4 jours de grève, un communiqué commun des directions syndicales et de la direction de Bpost a annoncé la reprise du travail sous prétexte que des « avancées » avaient été réalisées. En réalité, sur les 1000 emplois promis, seulement 100 sont en CDI !
Les travailleurs ne s’en sont pas laissés conter et ont rejeté le préaccord. Ils ont profité du préavis de grève qui courrait toujours pour continuer les actions en multipliant les piquets de grève. Les directions syndicales, les dirigeants de la poste, les politiciens, tout le monde s’y est mis pour appeler à la fin des actions en prétextant qu’elles mettaient l’entreprise en danger.
Mais c’est bien la maximisation du profit des actionnaires qui est un danger pour la santé, pour la vie des travailleurs. Alors oui, les travailleurs ont eu bien raison de ne pas se contenter des cacahuètes habituelles que le patron a lâchées pour faire reprendre le boulot et de continuer à mettre la pression par leur mobilisation.

Restructuration chez Mestdagh

Mestdagh menace de licenciements massifs si son plan de restructuration n’est pas accepté : suppression de 340 emplois, flexibilité et polyvalence accrues avec une prime dérisoire, ouverture le dimanche, etc.
Mestdagh prétend perdre de l’argent, ce qui est impossible à vérifier tant les comptes des grandes entreprises sont rendus volontairement opaques pour cacher aux travailleurs et à l’opinion publique où va l’argent. Mais quand bien même ce serait vrai, ce n’est pas aux travailleurs de payer les revers du marché, l’incompétence des dirigeants ou surtout l’appétit insatiable des actionnaires pour les profits. Ce sont ces derniers justement qui doivent être forcés de payer avec leur fortune pour le maintien de l’emploi et des salaires.

Arrêt de travail chez GSK

Le personnel de l’entreprise pharmaceutique GSK a décidé de ne pas reprendre le travail après les assemblées tenues lundi 26 novembre à propos du système de primes et du recours accru à la sous-traitance.
De nombreux ouvriers et employés ainsi que des cadres ont arrêté la production pendant 24 heures sur les sites de Wavre et Rixensart. Tout le personnel est concerné par la sous-traitance d’une série d’activités : nettoyage, vaccins, tests qualité, etc. Avec, à terme, la menace de licenciements.
Par ailleurs, les conditions de travail sont de plus en plus dures, il faut faire toujours plus avec moins de moyens, les plus anciens craquent physiquement et psychiquement sous la pression. La direction ne recule devant rien pour augmenter la productivité, elle instaure la concurrence entre les sites de production et au sein de chaque site, entre tous les salariés.
Les travailleurs ont eu bien raison d’exprimer leur opposition à la politique patronale par un arrêt de travail. C’est cette mobilisation qui peut permettre d’améliorer les conditions de travail et de préserver les emplois.