La direction aime parler de sa politique pour favoriser l’engagement de travailleuses à la Stib. Mais, en réalité, elle ne fait pas grand-chose pour mettre fin au harcèlement sexuel et au sexisme que subit le personnel féminin mais aussi les navetteuses. A l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, des travailleuses de la Stib ont dénoncé la situation au sein de l’entreprise et sur le réseau. Elles ont exigé la fin de l’impunité.
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Grève du 6 décembre : tous ensemble en grève
Les syndicats appellent à la grève pour ce lundi 6 décembre. Une manifestation est prévue à 10h30 gare du nord pour défendre le pouvoir d’achat et les libertés syndicales des travailleurs. La flambée des prix frappe de plein fouet la classe ouvrière. Les salaires ne suivent pas, et les patrons font la sourde oreille. Dans de nombreux secteurs, des arrêts de travail se succèdent. Mais tous ces mouvements évoluent en ordre dispersé. Cette journée d’action est l’occasion pour les travailleurs de se rencontrer et de manifester ensemble contre leurs exploiteurs !
PostNL : l’impunité récompensée
L’inspection sociale a mené des contrôles dans trois dépôts de livraison de colis de PostNL. Elle y a constaté des dizaines d’infractions aux lois sociales. Ce n’est pas la première fois que la société est prise en flagrant délit. Contrats abusifs, faux indépendants, travail au noir, exploitation de sans-papiers, fraude fiscale. PostNL peut tranquillement continuer à amasser les profits sur le dos de coursiers sous-payés sans que la justice y change quoi que ce soit.
Jost : blanchi… par son compte en banque
L’entreprise de transport Jost est poursuivie depuis 2015 pour fraude sociale, traite d’êtres humains et blanchiment d’argent : elle a fait venir des centaines de travailleurs hongrois et roumains en Belgique, en les payant une misère. Pour échapper à la justice, la compagnie s’apprête à conclure un deal avec la Justice belge : une transaction pénale de 30 millions d’euros, une bouchée de pain pour ce groupe, mettra fin à l’enquête, comme par magie. À travers ce marchandage, l’État montre une fois encore que la loi ne s’applique pas aux riches et qu’il ne faut pas compter sur la Justice pour les empêcher d’exploiter les travailleurs. Comme le disaient déjà les paroles de l’Internationale : nul devoir ne s’impose aux riches, le droit des pauvres est un mot creux. Jusqu’à ce qu’ils le fassent respecter eux-mêmes !
De l’argent jeté par les fenêtres
La direction a fait refaire le sol de l’atelier Haren 1. Ils ont remis de l’epoxy partout. À l’extérieur, ils ont refait tous les trottoirs avec des chicanes pour ralentir les bus. Les voies sont trop étroites et les bus sont obligés de rouler sur les trottoirs. Les cônes qui avaient été placés le long de la piste cyclable ont tenu à peine une se-maine. Des sommes énormes ont été gaspillées alors que, dans deux ans, tout sera détruit ! Et après on vient nous expliquer qu’il faut faire des économies !
La parité à pas de tortue
La direction de la Stib affirme dans la presse sa vo-lonté de faire croître la proportion de femmes au sein de la société. Il y a de quoi rire ! En 4 ans, cette proportion est passée de 9,90% à 11,15% pour toute la Stib et de 6,95 à 8,49% pour la conduite. A ce rythme, pour at-teindre 50% des effectifs, il faudra plus d’un siècle !
SNCB : les travailleurs doivent être payés
Plusieurs accompagnateurs de train ont débrayé vendredi dernier. Ils protestaient contre la décision unilatérale de la SNCB de retarder le paiement des heures supplémentaires prestées. Cela fait des années qu’elles s’accumulent sans que la société ne cherche à y remédier. Au lieu d’embaucher du personnel supplémentaire, la direction préfère exploiter ceux déjà occupés. Et sans les payer dans les temps, par-dessus le marché. Cela ne peut plus durer.
Assistants médecins : corvéables à merci ?
En juin, le gouvernement avait été contraint d’envoyer des inspecteurs du travail dans les hôpitaux après plusieurs grèves des assistants médecins. Les inspecteurs avaient ainsi pu constater les horaires délirants imposés aux assistants : de 60 à plus de 90 heures/semaine, sans qu’ils gagnent un euro de plus ! Quatre mois plus tard…rien n’a changé. Les hôpitaux dont les budgets sont toujours aussi ridicules, continuent de profiter d’eux comme d’une main-d’œuvre économique et servile. Au final, l’envoi de l’inspection n’avait qu’un seul but : faire diversion pour essouffler le mouvement de grève. Personne n’est dupe. Les assistants prévoient déjà de nouveaux débrayages.
D’Ieteren : leur interdire de nous rouler
D’Ieteren vient d’annoncer la fermeture de deux de ses sites à Bruxelles et menace ainsi de licencier plus de 100 travailleurs. Le patron digère mal le refus des baisses de salaires qu’il avait voulu leur imposer il y a quelques semaines. Et maintenant, c’est eux qu’il accuse d’être responsable des licenciements au prétexte qu’ils coûtent trop cher. Quel baratin ! Les travailleurs ne coûtent rien, au contraire, ils rapportent ! Ce sont eux qui ont fait de Roland D’Ieteren la 29ème fortune du pays. Pour maintenir l’emploi, c’est dans les poches de ces parasites qu’il faut prendre. Et ce serait bien le minimum car, au fond, ces fortunes appartiennent à ceux qui les construisent !
Aéroport de Charleroi : la flexibilité, c’est assez !
Les employés de l’aéroport de Charleroi ont débrayé pendant deux heures. Ils en ont ras-le-bol d’être pressés comme des citrons. Sous prétexte de la Covid, la direction a réduit les effectifs mais la charge de travail n’a pas baissé. Deux travailleurs en ont fait un infarctus ! La direction compte encore diminuer le personnel et les salaires. La pandémie a bon dos pour justifier tous les coups fourrés. La flexibilité n’est pas à négocier, elle doit être rejetée. Rien de tel qu’une bonne grève pour le rappeler.