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Rassemblement syndical du 11 mars

Dix mille militants se sont rassemblés ce mercredi place de la Monnaie. Cela montre que les délégués et les affiliés du rang ont répondu présent à l’appel, même si l’action n’était pas couverte par un arrêt de travail officiel. Les travailleurs des TEC en particulier ont fortement perturbé par leur mobilisation le réseau des transports en communs wallons.
Le front commun syndical a annoncé une manifestation à Bruxelles le 31 mars et une autre à Liège le 1er avril. La CGSP, plus en pointe, appelle à une grève générale le 22 avril. Quelle que soit la volonté réelle des syndicats de mener le combat jusqu’au bout, il est important de participer aux actions programmées pour en faire des succès de masse si nous voulons avoir la moindre chance d’initier un mouvement assez puissant pour faire reculer le gouvernement.

Assassinat politique en Russie

L’assassinat politique d’un rival de Poutine, issu lui aussi du sérail, puisque ancien ministre d’Elstine, est loin d’être le premier. C’est un règlement de compte dont il est difficile de voir qui en est le commanditaire tant le climat nationaliste qui règne en Russie est exacerbé, et tant l’arbitraire, les coups tordus sont monnaie courante.
Mais lorsque les autorités occidentales dénoncent ce climat délétère, elles oublient que leurs gouvernements, au travers de leurs services secrets, utilisent des méthodes tout aussi douteuses. La Belgique qui n’a jamais voulu reconnaître son implication dans l’assassinat de Lumumba n’est pas en reste.

Le patronat et ses larbins

Kubla, « faiseur d’affaires » pour Duferco, rémunéré 240 000 euros par an via un compte en suisse. De Decker, avocat grassement payé par Chodiev pour avoir fait passer au parlement une loi sur les transactions fiscales dont il a pu bénéficier. L’un est poursuivi par la justice, l’autre pas – ou pas encore. Joris, un ami de Di Rupo qui percevait des rémunérations comme membres des conseils d’administration de diverses société publiques ou privées à participations publiques (SNCB, FN Herstal,..) avait une société au Luxembourg pour conseiller aux riches comment éviter l’impôt.
De droite comme de gauche, les politiciens nagent dans les eaux troubles des affaires des riches, se nourrissent des miettes qui tombent de leurs tables en échanges de services divers et variés. Mais fondamentalement, le plus grand service pour lequel ces politiciens reçoivent des pourboires, c’est parce qu’ils défendent les intérêts politiques de la bourgeoise.

Des milliardaires plus nombreux et plus riches encore

Le classement annuel des grandes fortunes établi par le magazine Forbes indique que le nombre de milliardaires a atteint un record historique avec 1 826 contre 1 645 l’année précédente. Et les plus riches d’entre eux, au premier rang desquels on trouve Bill Gates à la tête de 71 milliards d’euros, ont vu leur fortune augmenter encore.
Tandis que les masses populaires s’enfoncent dans la pauvreté, voire la misère, la grande bourgeoisie s’engraisse chaque jour encore plus.

Chez Mittal, on « remercie » beaucoup

Le PDG d’Arcelor Mittal, Lakshmi Mittal, a empoché pour 2014 une prime dite « de performance » de plus de 1,5 million d’euros, une somme quatre fois supérieure à celle touchée l’année précédente. La performance qu’ont voulu ainsi saluer les actionnaires, c’est la réduction des « pertes » du groupe, ou supposées telles, qui seraient passées de 2,5 milliards en 2013 à 1 milliard.
En 2014, de nombreux salariés de ce groupe ont, eux aussi, été « remerciés »… par un coup de pied au derrière.

Fonctionnaires mis en concurrence

Le nouveau ministre de la Fonction publique de la N-VA, Steven Vandeput, a annoncé l’instauration d’une nouvelle méthode pour mesurer la charge de travail. Il parle des usagers comme de « clients ». Il veut adopter les méthodes du secteur privé et fixer des objectifs par des contrats d’administration. En clair, il veut utiliser la concurrence pour augmenter la produc-tivité du travail. Il annonce aussi une diminution de 20% des coûts de fonctionnement, soit 5% de plus que sous la législature précédente. Les travailleurs de la Fonction publique ne doivent pas tomber dans le piège du discours gouvernemental sur la « fierté d´être fonctionnaire ». Ils ont intérêt à se mobiliser avec tous les autres salariés contre la politique d’austérité.

SNCB: mobilisation contre les coupures budgétaires

Le front commun syndical a distribué des tracts dans la gare de Namur le mercredi 12 novembre pour dénoncer les mesures d’économie prévues par l’accord gouvernemental. Jo Cornu, le patron de la SNCB, a déclaré que les heures prestées par les cheminots sont insuffisantes par rapport au salaire qu’ils touchent, que les compensations en cas de retard peuvent être abaissées au niveau des minimas européens et que les trains peuvent rouler sans accompagnateur. Les cheminots ont bien raison de se mobiliser contre le plan d’austérité; le pays doit être paralysé le 15 décembre. Mais il faudra une suite à la mobilisation pour faire reculer le gouvernement.

L’État poussé vers la banqueroute

Dans toutes les administrations, dans tous les départements et les services, c’est la même chose. Les budgets annuels en baisse constante sont épuisés de plus en plus tôt avant la fin de l’année. En 2014 par exemple, près de la moitié du budget disponible du SPF Justice a été utilisé pour apurer les dettes de 2013. L’administration fiscale n’est pas mieux lotie et ses inspecteurs ont de moins en moins les moyens de contrôler les comptes des entreprises et des familles fortunées. Or, il suffirait par exemple de supprimer l’exonération d’impôt dont bénéficie AB InBev pour renflouer les caisses de la Justice ! Mais c’est l’inverse qui se passe, l’État vide ses caisses pour entretenir les profits des capitalistes. La bourgeoisie pille l’État au risque de provoquer une faillite car elle espère faire payer la crise aux classes populaires. En s’attaquant au gouvernement, et derrière lui au patronat, les travailleurs défendent les intérêts généraux de la société contre la bourgeoisie parasite!

La culture au pain sec et à l’eau

La politique gouvernementale frappe aussi la culture de plein fouet. Le service public de programmation politique scientifique, ou Belspo, sera supprimé. La Monnaie, l’ONB, Bozar, le Museum des sciences naturelles, la Bibliothèque royale, les Archives du royaume et d’autres institutions verront leur personnel diminuer d’environ 10%, leur frais de fonctionnement de 20% et leurs investissements de 30% ! Les gestionnaires de ces établissements, pourtant habitués aux restrictions budgétaires, ont poussé un cri d’alarme dans la presse. Ils demandent ironiquement quelles salles ou quels jours ils doivent fermer. La bourgeoisie parasitaire et son gouvernement font régresser la société vers l’ignorance. Il n’y a plus que les travailleurs en lutte pour défendre le progrès !