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Société malade du capitalisme

L’Institut de Santé publique, dans sa dernière enquête sur la santé des Belges, a mesuré une hausse des difficultés psychologiques de 6% depuis 2008. En 2013, 32% de la population de 15 ans et plus souffre de stress ou de dépression. Troubles du sommeil, signes de dépression et manifestations anxieuses touchent plusieurs millions de personnes. Parallèlement, les statistiques de l’Inami révèlent une explosion des maladies musculosquelettiques telles que les lombalgies sévères ou les tendinites. L’augmentation de la charge de travail due à la réduction du personnel et les hausses de cadence, les soucis financiers dûs à la baisse des salaires et des allocations sociales, la pression grandissante du chômage, l’incertitude engendrée par la crise économique, sont des causes indéniables de la dégradation objective de la santé des classes populaires. Mettre fin au capitalisme est une urgence pour la santé publique !

Politique anti-ouvrière révoltante

Àprès Amsterdam aux Pays-Bas, c’est Essen en Allemagne qui démarre une opération employant des drogués et des alcooliques, souvent sans domicile fixe, pour nettoyer les rues en échange de nourriture, de bière, de tabac et d’une rémunération dérisoire : 1,25 € par heure. Comme en prison, une population sans défense se fait surexploiter sous prétexte de réinsertion sociale. La réalité est que le patronat impose progressivement partout des salaires très bas qui poussent les travailleurs à vivre dans la rue quand ils ne trouvent pas un second emploi pour pouvoir payer leurs factures. Des sans-logis qui deviennent des salariés pauvres et des salariés appauvris perdant leur logis, l’étau de la misère se referme. Il faudra un sursaut de la classe ouvrière pour empêcher la bourgeoisie de nous faire retourner au XIXe siècle !

L’État : un patron au service des capitalistes

Bpost, entreprise publique belge, a remis une offre non contraignante sur une participation de 51% dans la poste roumaine. Àprès un contrôle des comptes et des négociations avec le gouvernement roumain, une offre contraignante devrait être remise à la fin du processus. Or la privatisation de Bpost est dans les cartons du nouveau gouvernement, l’État belge agit donc comme agent des actuels et futurs actionnaires de l’entreprise. Cet achat illustre bien à quel point la construction européenne est surtout un marché permettant aux spéculateurs de faire fructifier leur capital au-delà des frontières !

Capitalisme totalement pourri

Un responsable de la Fed, la banque centale américaine, a déclaré samedi 11 octobre à Washington que « les scandales éclaboussant le secteur bancaire ne se réduisent pas à quelques pommes pourries isolées mais témoignent d’un problème de fond ». Le problème ne vient donc pas d’une clique de capitalistes véreux qui pourraient être éliminés. C’est le système capitaliste lui-même qui est la cause profonde de la corruption dans la société. Les dirigeants de la Fed et des autres agences de la bourgeoisie veulent seulement protéger les capitalistes de leur propre spéculation financière notamment par des amendes pour fraudes. Les travailleurs, eux, sont à chaque fois mis à contribution pour payer le gaspillage par la bourse des richesses qu’ils ont produites. Pour mettre fin à l’injustice et à la misère, il faudra que les travailleurs s’unissent pour renverser et exproprier la bourgeoisie !

Grèves spontanées chez Delhaize

Au mois de juin, la direction a annoncé la suppression de 2500 emplois, la fermeture de 14 magasins et 450 millions d’euros d’économies. Son intention est notamment de diminuer le temps de pause à un quart d’heure pour faire prester 38,5 heures par semaine au lieu de 36, de modifier les barèmes, de supprimer des primes et d’augmenter la flexibilité. Les directions syndicales attendent que le patron précise son plan en conseil d’entreprise pour proposer des alternatives « qui ne sont pas portées par les travailleurs ». Face à cette attitude passive qui conduit au défaitisme et au fatalisme, une partie des salariés a décidé de mener des actions de grève sans attendre de mot d’ordre. Même s’ils sont actuellement minoritaires, les grévistes constituent la meilleure défense des intérêts du personnel contre l’appétit de profit des actionnaires.

La misère dès les études

Le nombre d’étudiants qui doivent demander l’aide du CPAS ne cesse d’augmenter, on en attend plus de 23 000 en 2014-2015. C’est un indicateur de plus de l’appauvrissement général des couches populaires et de la maladie de notre société, dont les jeunes sont contraints à demander l’aide publique avant même d’arriver sur le marché du travail !
Et c’est aussi le reflet d’un enseignement à deux vitesses : le coût des inscriptions, du logement et tous les frais annexes se chargent de freiner l’accès des milieux populaires aux universités. Le droit à des études est une revendication légitime du monde du travail, non seulement pour que les jeunes aient une chance de trouver un emploi, mais surtout parce que le savoir est une arme des travailleurs pour briser leurs chaînes.

Israël : la guerre au service de la colonisation et vice versa

Il y a plus de 7000 Palestiniens détenus dans les prisons de l’État hébreu, dont 600 ont été arrêté en août, la plupart à l’occasion d’actions de soutien aux Gazaouis, qui sortent de 50 jours d’une offensive meurtrière de l’armée israélienne. Par ailleurs, Israël a annexé 400 hectares autour du bloc de colonies de Gush Etzion, près de Bethléem, ouvrant la voie à une extension des colonies. Cette mesure a été prise en réaction au meurtre de 3 jeunes israéliens dans ce secteur en juin. Ces crimes ont servi de prétexte parmi d’autres pour déclencher la récente guerre dans la bande de Gaza. Ainsi la boucle est bouclée, la sécurité des colonies est utilisée pour justifier la guerre et la guerre permet l’extension des colonies qui provoque la légitime révolte palestinienne. Tel est l’engrenage sioniste pour réaliser le « Grand » Israël. Les travailleurs palestiniens et israeliens ont intérêt et sont capables par leur mobilisation de mettre fin à cette spirale de haine et de sang.

Ebola : hypocrisie et cynisme des impérialistes

Des milliers de morts en Afrique de l’Ouest en quelques mois, mais c’est seulement maintenant, depuis que du personnel européen et américain est contaminé, qu’il est question d’accélérer le rythme des essais cliniques de deux vaccins notamment. Or la force épidémique du virus est connue depuis 1976. Mais pour les impérialistes, depuis que les colons blancs sont partis, l’Afrique n’est plus un marché solvable. Et il n’est pas question pour eux d’envoyer massivement du personnel de santé. Sur le terrain actuellement, les soignants ont l’impression de lutter contre un feu de forêt avec des pistolets à eau. Pire, le personnel de santé local sans formation et sans équipement finit par devenir le vecteur de la maladie. L’argent promis n’est pas arrivé et il n’y a aucun renfort prévu. Après des mois de discussion à l’OMS, les dirigeants se contentent de circonscrire l’épidémie à l’Afrique et de compter les cadavres africains dont certains pourrisent dans les rues.

Calais: l’enfer des prolétaires émigrés

Fuyant des pays pauvres d’Afrique et du Moyen Orient où sévissent des dictatures et des guerres civiles, des milliers de prolétaires viennent s’entasser à Calais dans l’espoir de rallier l’Angleterre. Leur nombre a augmenté de 50% en quelques mois pour atteindre 1200 à 1300. Des groupes d’émigrés se livrent à une bataille sanglante pour le contrôle du tunnel et du port. Les autorités françaises menacent de bloquer le port pour forcer les dirigeants anglais à participer au financement de leur “dispositif”. Pour faire bonne figure, elles promettent l’ouverture prochaine d’un centre d’accueil de jour et d’hébergement la nuit pour les femmes et les enfants. La réalité est que les impérialismes français et anglais appauvrissent les populations d’Afrique et d’Asie, mais cherchent à se débarrasser du problème des émigrés sur leurs voisins, sur l’Europe.

L’anarchie capitaliste

Tout sera fait pour éviter le délestage cet hiver disent les politiciens, c’est-à-dire les coupures de courant électrique planifiées pour répondre à l’éventuelle pénurie d’électricité. S’agit-il d’un pays en guerre, d’un pays pauvre? Non, il s’agit de la Belgique, pays industrialisé depuis le XIXe siècle, au cœur de l’Europe! Alors, quelle est la calamité qui y sévit, pour devoir envisager de telles mesures? C’est le capitalisme, basé sur la recherche de profit maximum. Car derrière les phrases sur l’impossibilité de tout prévoir, sur l’inexistence du risque zéro, se cachent les intérêts des actionnaires belges et français de GDF Suez qui veulent tirer les centrales nucléaires obsolètes jusqu´à la corde. Quant à l’appel aux citoyens pour un comportement responsable dans leur consommation d’électricité, c’est une tentative ridicule de faire porter le chapeau par la population. Il faudra bien un jour arracher le pouvoir à ces capitalistes irresponsables, et aux politiciens qui les servent, pour sortir la société de l’anarchie et du sous-développement.