Une étude récente a confirmé que même ceux qui travaillent ne sont pas protégés contre la pauvreté : 30% des travailleurs arrivent tout juste à boucler la fin du mois, 10% d’entre eux le finit à chaque fois à découvert. Cette réalité n’empêche pas le gouvernement Michel de prétendre que sa politique d’austérité améliore le niveau de vie des travailleurs. Les premières victimes de la pauvreté sont majoritairement les femmes (66%), qui se retrouvent avec des enfants à charge et sont souvent condamnées à du temps partiel. Et l’étude montre aussi que les enfants de familles pauvres seront le plus souvent pauvres eux-mêmes. Les femmes et les enfants d’abord… oui, mais ceux des riches seulement.
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La concertation, c’est du bidon
Le patronat et les syndicats se sont réunis pour discuter du prochain accord interprofessionnel. Tout sourire, ils ont affiché leur souhait de « montrer que la concertation sociale peut encore fonctionner ». On croit rêver ! Alors que le gouvernement vient de lancer une nouvelle attaque frontale contre les travailleurs et met en place des lois visant à bloquer les salaires, les syndicats vont papoter à la table des patrons comme si de rien n’était ! Certains responsables syndicaux ont indiqué qu’ils « hésitaient » sur les actions à prendre contre les mesures du gouvernement… Il n’y a pas à hésiter, il faut nous mobiliser et secouer sérieusement ce système injuste.
Total Arnaque
Après avoir reçu 9 millions d’euros de subsides de la Région wallonne pour développer un nouveau plastique Bio, Total a décidé d’aller le fabriquer quelque part en Asie, où les salaires sont plus bas et les salariés plus flexibles. Encore une fois, un grand groupe qui fait des milliards de bénéfices et qui n’aurait besoin d’aucune aide, reçoit quand même des millions d’euros d’argent public, pour finalement ne créer aucun emploi. A tous les niveaux, les gouvernements sont là pour pressurer les travailleurs au profit des patrons.
Le dernier village gaulois
Le parlement wallon a voté contre le traité économique de libre-échange entre l’Europe et le Canada, le CETA, bloquant ainsi au moins temporairement l’adoption du traité par la Commission Européenne. Entre les réactions déchaînées des politiciens et les menaces du patronat, la Wallonie fait figure de dernier village gaulois contre la mondialisation.
Mais le bluff du PS ou du CdH, c’est justement de faire croire qu’en s’opposant au traité ils mèneraient une politique « de gauche ». Ces traités internationaux sont avant tout une discussion entre bourgeois. Ils correspond à la nécessité pour les grands trusts canadiens, européens ou autres, d’agrandir l’arène économique dans laquelle ils se livrent bataille. Qu’il y ait un accord ou pas ne changera pas grand-chose au sort des travailleurs. Car, d’une façon ou d’une autre, ils devront quand même lutter contre la domination des capitalistes.
Des singeries qui ne trompent personne
Lors des négociations budgétaires, le CD&V a joué avec les nerfs des autres partis de la coalition en exigeant à la dernière minute qu’une taxe sur les bénéfices boursiers soit ajoutée aux mesures gouvernementales, dans un esprit de « justice fiscale ». Kris Peeters, le vice-premier ministre a quitté la table des négociations et tout le monde a fait mine de croire que le gouvernement risquait de tomber. Mais si Peeters et consorts avaient vraiment voulu plus de justice sociale, ce n’est pas la veille de la confection du budget qu’ils s’en seraient préoccupés ! Tout ce qu’ils veulent c’est pouvoir garder une façade sociale vis-à-vis de leur électorat populaire, alors même qu’ils cirent les pompes du patronat 365 jours par an !
Les chimères de Peeters
Des négociations sont actuellement en cours sur le TTIP, un accord de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis qui donnerait encore plus de droits aux grands groupes pour imposer leur loi, ou plutôt leur absence de loi, sur les prix, les salaires et les conditions de travail. Mais Kris Peeters, ministre de l’Emploi, lui, il y croit : le traité apporterait entre 2% et 8% de croissance. Encore des promesses qui iront aux oubliettes, avec les 200 000 emplois de Verhoftadt en 2007 et la hausse du pouvoir d’achat grâce à l’austérité. Il n’y a qu’une seule recette pour l’emploi et les salaires : notre mobilisation.
Michel veut repasser les plats
Ce gouvernement prétendait être celui de la bonne gestion. Mais, chaque trimestre, on apprend que le budget est en déficit et que le gouvernement va encore prendre des mesures d’austérité. La dernière en date : un nouveau saut d’index pour reboucher un « trou » de 4 milliards d’euros. Que Michel ait vraiment cru à une reprise qui remplirait les caisses ou qu’il se soit trompé n’a aucune importance : il n’est pas question que les travailleurs paient une fois de plus les impôts que les patrons ne paient pas.
Les bidules d’Elio
Dans une tentative désespérée de paraître « à gauche », Elio Di Rupo a fait la proposition de créer une nouvelle structure pour les entreprises : après les sociétés anonymes et autres SPRL, voici les « sociétés à codécision » où les travailleurs auraient autant de droit de décision que les actionnaires. Il présente ça comme une « alternative au capitalisme ». Voilà 150 ans, Marx a montré que ces fausses solutions étaient un leurre. Et maintenant Di Rupo voudrait faire croire qu’il suffirait de quelques votes pour empêcher les patrons de licencier et d’exploiter les travailleurs ? Ca montre juste à quel point le PS est creux et n’a rien à proposer.
L’Open VLD fait entendre sa voix…
Des parlementaires OpenVLD ont soumis un projet de loi pour faciliter le licenciement des syndicalistes. Selon ces pantins, la protection syndicale est « injuste »… pour les autres travailleurs qui n’en bénéficient pas. Par contre, empêcher les patrons de licencier des travailleurs pour gagner encore plus d’argent, ça, ce n’est pas injuste… C’est tous les travailleurs qu’il faudrait protéger !
Exploitation des réfugiés à la Poste
La Poste, comme les autres entreprises publiques et les entreprises privées, travaille en sous-effectif pour économiser sur la masse salariale. Il manque des centaines de facteurs et la direction de la Poste a décidé de faire appel à des réfugiés pour parer au plus pressé. Elle espère les faire travailler dur pour des bas salaires en exploitant leur situation précaire et même obtenir un merci pour leur avoir donner une chance. Les facteurs ont tout intérêt à défendre les réfugiés pour empêcher le patron de jouer la division.