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Et un coup contre les travailleurs du public !

Kris Peeters, ministre CD&V de l’emploi, voudrait permettre l’emploi d’intérimaires dans la fonction publique. Il y a déjà, de la SNCB à la poste en passant par les différents services publics fédéraux ou régionaux, une majorité de travailleurs contractuels. Le statut de fonctionnaire est une espèce en voie de disparition ! Alors, en dévoué serviteur du patronat, Peeters veut aller un pas plus loin. Mais voilà, la direction de la FGTB, encore une fois, ne semble pas disposée à organiser la mobilisation. Ses seules critiques portent sur le caractère superflu d’une telle mesure. En réalité, il est déjà possible pour l’État d’engager des intérimaires. Autre critique de la FGTB, les missions délicates qui ne peuvent être confiées à des travailleurs non soumis à la même déontologie ! Bref, ce ne sont pas les intérêts de travailleurs qui posent problème à la direction de la FGTB !

Motivations à 1,5 million !

Après la fusion entre Delhaize et Ahold, la direction entend accorder un bonus de stock option de 1,5 millions au patron Franz Muller. Ce serait pour le garder et le motiver ! Delhaize a licencié et fait passer des magasins sous franchise, ce qui a donné des contrats nettement moins avantageux aux travailleurs. Alors, voilà le genre de boulot pour lequel des types comme Muller doivent être motivés. Eh bien, nous, nous devons nous motiver à envoyer tout ce petit monde dans les poubelles de l’histoire.

SNCB: une grève justifiée

Les 6 et 7 janvier, la grève des cheminots a été calomnié par la presse et par la ministre Gallant, les accusant d’être des fainéants qui ne travaille nt pas 36 heures par semaine. Or, les cheminots ont tellement presté d’heures supplémentaires et il manque tellement de personnel, qu’ils ne parviennent pas à prendre les 339 000 jours de récupération qui leur sont dus. Ces chiffres sont connus par la commission paritaire et donc de la ministre, qui est donc bien une énorme menteuse !

TEC : Service minimum = propagande maximum

Le nouveau directeur des TEC, un cadre et politicien du CDH du nom de Peremans, a expliqué dans la presse que, selon lui, le service minimum serait inévitable. On ne voit pas très bien ce que le caractère « minimum » signifie. Lui-même dit que faire rouler un nombre restreint de bus n’est pas envisageable, ils seraient tout simplement bondés et cela provoquerait la cohue. Autrement dit, derrière le service minimum, il y a la volonté d’imposer le principe de « grève minimum ». Tous ces petits bourgeois qui ne peuvent cacher ni leur mépris ni leur hostilité à la classe ouvrière rêve de réduire le droit de grève à peau de chagrin. Un retour au XIXème siècle en somme, lorsque le patronat avait les coudées franches pour presser les ouvriers comme des citrons et qu’il envoyait les gendarmes contre les grévistes. MR, CDH et patrons en chœur, utilisent l’intérêt collectif pour justifier le service minimum. En réalité, c’est de la propagande contre le droit de grève. On ne voit pas ce que les syndicats auraient à négocier sur ce tour de passe-passe.

Sur le dos des usagers…

Le futur contrat de gestion de la SNCB prévoit une nouvelle hausse des tarifs, une baisse du nombre de trains, la fermeture de guichets et de gares. L’augmentation des prix dépasse l’inflation jusqu’à 4%, le prix augmentant notamment en fonction des horaires. Le service de 7 heures à 21 heures n’est plus garanti que sur les grandes lignes. Plusieurs gares sont vidées de leur personnel. Payer toujours plus cher un service à la collectivité de plus en plus dégradé, voilà la seule évolution possible en régime capitaliste. Pour développer les transports en commun en un instrument de liberté pour tous, il faudra que les travailleurs arrachent la direction de la société à la bourgeoisie capitaliste.

Par ici messieurs…

Le taux actuel de l’impôt sur les sociétés est théoriquement à 34%, mais par un savant jeu de déductions, la plupart des grosses entreprises paient en réalité beaucoup moins. Le ministre des Finances, Van Overtveldt, ne propose ni plus ni moins que de mettre tout le monde à 20%. Ce sera « plus simple et plus juste » dit-il… Hypocrite !
Van Overtveldt a reçu le soutien inattendu du gouvernement américain qui se plaint que certaines déductions fiscales permettent aux entreprises US de ne payer d’impôts ni en Belgique, ni aux États-Unis ! Ainsi, au nom de la justice fiscale, tous les riches vont payer moins…

Ce sont les entreprises qui fraudent

En 2015, la moitié des entreprises qui ont été contrôlées étaient en infraction avec la législation sociale : les travailleurs étrangers n’étaient pas payés au salaire minimum ou encore ils prestaient trop d’heures supplémentaires. La droite a pour habitude de traiter les chômeurs de fraudeurs et de les rendre responsables de dépenses excessives de la sécu. Que des patrons, qui font partie de leur électorat, fraudent et la sécu et les travailleurs, la NV-A et le MR ne trouvent rien à y redire.

Le gouvernement des riches

La Commission Européenne a condamné la Belgique à réclamer les 700 millions d’euros d’avantages fiscaux qu’elle avait octroyés à 35 multinationales. Cet argent est un financement direct des profits versés aux actionnaires par de l’argent public, un manque à gagner énorme pour le budget de l’État et donc pour la collectivité. Évidemment, le gouvernement refuse de récupérer l’argent offert si gracieusement à ses amis les capitalistes. Pendant ce temps, Bar de Wever, déclare dans la presse que la seule manière de trouver de l’argent pour l’État est de faire des économies dans la Sécu !

Allemagne : ni sexisme ni racisme

Plus de 500 femmes ont déposé plaintes à Cologne pour vols, violences et agressions sexuelles commis le soir du nouvel an. D’après les victimes et les interpellations, il s’agit de migrants.
L’extrême droite s’est immédiatement saisie de l’émotion en faveur des victimes pour relancer sa campagne contre les migrants et la politique du gouvernement jugée trop généreuse envers eux.
Les actes crapuleux auxquels une part infime de migrants a pu participer deviennent le prétexte pour lequel plus d’un million d’entre eux, et des centaines de milliers marchant vers l’Allemagne, risquent de voir leur situation s’aggraver.